Magali Prodhomme

Titres, fonctions et responsabilités: 
  • Maître de conférences 71ème section
  • Responsable académique de la Licence Sciences de l’information et de la communication – Faculté des Humanités – UCO
  • Membre du :
    • ARÈNES UMR 6051 CNRS-IEP-Université Rennes 1 depuis 2004, équipe "engagement, vie politique et médias"
    • REJ (réseau d’études sur le journalisme) le REJ est un réseau de chercheurs en sciences de l’information et de la communication, canadiens, brésiliens, mexicains, français (réunionnais et métropolitains) dont l’objectif est d’observer et de comparer les évolutions des médias et du journalisme.
    • Môle armoricain de recherche sur la société de l’information et les usages d’internet, le Marsouin est un Groupe d’intérêt scientifique fédérant les laboratoires de sciences humaines et sociales de la région Bretagne travaillant sur les technologies de l’information et de la communication. Il développe des programmes de recherche interdisciplinaires.
    • Comité de lecture de la revue internationale Communication, revue d’études internationale sur les médias de communication l’Université Laval (Québec). Directeur : Roger de la Garde. (revue AERES)

Diplômes:

Doctorat en sciences de l’information et de la communication Université Lumière-Lyon 2, Décembre 2003.
Thèse publiée : « La place du discours sur l’éthique dans la construction de l’espace et de l’identité professionnels des journalistes, Presses universitaires, Université d’Auvergne – Presses universitaires de Clermont-Ferrand, LGDJ, Fondation Varenne, décembre 2005, 292 p.
Autres diplômes et qualifications: 
qualification aux fonctions de Maître de conférences en 2004 et en 2008

Mention Très honorable avec les Félicitations du jury

Domaines de recherche

  •  Le journalisme au travers une triple approche : historique, anthropologique et sociologique
  • Journalisme et éthique :  identité et espace professionnels (approche discursive et socio-historique)
  • Les syndicats de journalisme et les organisations patronales : représentation et médiation
  • Dimension normative de l’évolution de l’identité et de la pratique professionnelles du journalisme (chartes de déontologie, rédactionnelles, genres journalistiques, etc.)
  • Les pratiques et dispositifs de fact-checking au sein des rédactions, les phénomènes de désinformation, les régimes de légitimité et de vérité du discours journalistique.
  • Je travaille depuis plusieurs années sur les mutations de l’identité et des pratiques journalistiques dans une approche interactionniste et sémio-discursive. J’ai également travaillé aux mutations de l’écosystème médiatique au travers les processus de convergence médiatique pour l’analyse desquels j’ai conduit des travaux ethnographiques sur plusieurs rédactions et des analyses du discours de la Wan-Ifra. J’ai travaillé au phénomène de gamification de l’information et aux développements de dispositifs, encore timides au sein des médias dits traditionnels, de gamification de l’information.

  • Depuis un an maintenant, je travaille sur les dispositifs de fact-checking mis en place au sein des rédactions et particulièrement celle du Monde et de Libération. Ces travaux sont corrélés à une  réflexion plus large, non seulement sur ce que le phénomène des « fake news », en tant que facteur (dé)structurant, fait à la profession de journaliste et à la manière dont la profession, en ordre dispersée, y répond à travers une production discursive inédite, celle de la vérification. 

     

    Notre travail se poursuit et souhaite mettre l’accent sur le rapport entre les discours et les dispositifs mis en œuvre pour contrer la désinformation. Il s’agit de pointer à travers cette réflexion les enjeux et les effets d’une plateformisation de l’information, d’un passage à une relation verticale entre médias et publics à une recherche horizontale de l’information et in fine à questionner l’efficacité symbolique du discours médiatique au travers ces dispositifs de fact-checking.

     

    Notre  projet de recherche nous conduit à questionner "la valeur de la parole" au travers les éléments suivants :

  • Constat : La numérisation et la plateformisation de l’informationa profondément changé les règles de l’efficacité symbolique du discours médiatique mais également l’identité discursive des journalistes plus que jamais pris dans un interdiscours.
  • Objets de recherche : les dispositifs de fact-checking mis en place au sein des médias
  •  
  • pistes de recherche
  • penser l’articulation entre ces dispositifs socio-techniques et la pratique discursive de vérification : quid du caractère performatif de ces dispositifs/pratiques discursives ?
  • penser la pratique du fact-checking comme une nouvelle forme de rationalité journalistique : créer du lien/établir du commun à partir de nouveaux modes de catégorisation du réel/régimes de vérité. (crise de la représentation et de la signification )
  • penser le fact-checking comme une forme d’assiègement énonciatif au service de la valorisation de la marque éditrice d’une part, et d’autre part, de l’autorité discursive du journaliste (Régimes de légitimitépris dans la redistribution des circuits de confiance)
  • penser le fact-checking comme une nouvelle forme d’expression légitimée : quid des modalités de régulation
Mots-clés: 
Journalisme
Éthique professionnelle
Syndicats de journalisme
Sociologie du journalisme
désinformation
fact-checking

Activités d'enseignements

  • méthodologie de la recherche en communication
  • économie des médias numériques
  • Anthropologie de la communication
  • Sociologie du journalisme
  • Éthique et médias