Interprétation et traduction de quarante constructions phraséologiques et terminologiques asturiennes (Guatemala) – Un nécessaire retour aux sources conceptuelles
Titre | Interprétation et traduction de quarante constructions phraséologiques et terminologiques asturiennes (Guatemala) – Un nécessaire retour aux sources conceptuelles |
Type de publication | Article |
Année de publication | 2012 |
Langue | français |
Titre de la revue | Cahiers du CIRHiLL (Centre Interdisciplinaire de Recherche en Histoire, Langues et Littératures) |
Titre de la série/collection | Esprit des mots et mots d'esprit - création, interprétation et traduction des formes laconiques non figées ou défigées |
Numéro | 38 |
Pagination | 93-126 |
Auteur(s) | Lévêque, D. |
ISSN | 1269-9942 |
Résumé | Dans les textes littéraires, les idées développées sont souvent prétexte à des créations discursives originales de la part des auteurs, au point que la fonction référentielle du langage s'efface au profit de sa fonction poétique. Nous nous appuierons ici sur une quarantaine d'exemples tirés de sept œuvres en prose narrative de l'écrivain guatémaltèque Miguel Ángel ASTURIAS pour exposer différentes techniques de traduction (ou de tradaptation) de calembours phoniques et/ou sémiques à partir de l'espagnol, que ceux-ci soient motivés par enchaînement ou portés par des métaphores vives, qu'il s'agisse encore de créations ou de défigements parémiques, ou bien de néologismes formels. La recherche d'une similitude d'effet (ou équivalence rhétorique) rendue possible par adaptation – voire par reformulation – des segments linguistiques en question aboutit dans le meilleur (et le plus simple) des cas à des traductions isomorphes, le plus souvent à des traductions homomorphes, parfois hétéromorphes, très rarement interprétatives ou libres. Nous verrons de la sorte qu'il peut arriver qu'un écart formel opéré volontairement par le traducteur soit plus fidèle à l'esprit du texte original qu'un simple calque. |