Connaissance et inconnaissance de l'être dans le platonisme de l’Antiquité tardive : un cas troublant dans la Théologie platonicienne de Proclus.

TitreConnaissance et inconnaissance de l'être dans le platonisme de l’Antiquité tardive : un cas troublant dans la Théologie platonicienne de Proclus.
Type de publicationCommunications avec actes
Année de publication2017
Titre de la Conférence/colloqueL'être et l'un
jour/mois du congrès, colloque20/04, 21/04
Auteur(s)Mueller-Jourdan, P.
Université, EditeurInstitut Catholique de Toulouse, Unité de Recherche CERES, Équipe Histoire, Religion et Rationalité (ER2) Axe Métaphysique et Anthropologie
Ville, PaysToulouse
Résumé

Le second livre de la Théologie platonicienne de Proclus comporte une note qui interroge les limites de la connaissance que nous pouvons avoir des êtres et le discours que nous pouvons tenir sur ce que nous croyons en appréhender. Proclus affirme en effet : « Le caractère inconnaissable [ἄγνωστον] donc, qui est dans les êtres en vertu de leur union au premier principe, nous n'entreprenons ni de le connaître ni de le manifester par un nom », Proclus, Théologie platonicienne II.6 [42.16-18], Saffrey-Westerink éds. 

Le présent article se propose d’examiner les difficultés qui ressortent d’un tel présupposé et ses éventuelles conséquences.