Féminité et Spatialité dans le théâtre moderne espagnol et français : 1930-1945
Titre | Féminité et Spatialité dans le théâtre moderne espagnol et français : 1930-1945 |
Type de publication | Thèse |
Année de publication | 2013 |
Langue | Français |
Type de thèse, Département / Spécialité | Thèse de doctorat de Littérature Comparée |
Université de rattachement | Université de Limoges - Université de Huelva |
Nombre de pages | 450 |
Jour et mois de soutenance | 04/07 |
Auteur(s) | González Naranjo, R. |
Directeur | Westphal, B. |
Mots-clés | avant-guerre espagnoles, dramaturges femmes, espace théâtral, géocritique, mythes, occupation allemande |
Résumé | Cette étude de recherche géocritique analyse La Nieta de Fedra (1929) d’Halma Angélico, La Guerre de Troie n’aura pas lieu (1935) de Jean Giraudoux, Antígona (1939) de Salvador Espriu et Jason (1945) d’Élisabeth Porquerol, des pièces au sujet mythologique qui mettent en lumière le traitement d’une féminité liée à une spatialité multiple. Le procédé géocritique permet de mener cette étude d’une façon géocentrée, dévoilant le contexte historique des pièces, l’analyse de la féminité, les ouvrages des auteurs et leurs différentes transpositions sur une scène. L’intertextualité est mise à l’honneur à partir des adaptations scéniques et présente de plus un caractère conjectural dans les œuvres où existe une impossibilité de représenter. Les divers espaces (narrés, dialogués, didascalies, espace ludique, scénographie, extra-littéraires, etc.) permettent de rendre une fidélité aux idées que les auteurs voulaient véhiculer au moment de l’écriture de leurs pièces. De même, à travers l’espace scénique, les différents metteurs en scène traduisent visuellement leurs pensées. La féminité exposée est ainsi le fruit du contexte historique et d’une vision spatiale qui se concentre sur les espaces sédentaires et nomades. |