Les femmes de la République espagnole : un silence imposé
Titre | Les femmes de la République espagnole : un silence imposé |
Type de publication | Communications avec actes |
Année de publication | 2012 |
Langue | Français |
Titre de la Conférence/colloque | Les femmes de la République espagnole : un silence imposé |
Titre des actes ou de la revue | Parole au Silence |
Pagination | 91-101 |
Auteur(s) | González Naranjo, R. |
Directeur(s) | Laurent, L., Marie L. et Orianne V. |
Université, Editeur | Université de Limoges |
Ville, Pays | Limoges |
Numéro ISBN | 978-2-84287-565-7 |
Mots-clés | Femmes artistes, Guerre d'Espagne, littérature féminine, République espagnole |
Résumé | Pendant les années qui ont précédé la Seconde République Espagnole (1931-1936), et jusqu’à la fin de la Guerre civile, il y a eu en Espagne des avancées importantes quant à la place de la femme dans le monde public, social et artistique. La guerre civile tourmentera le pays, et toutes les activités de ces femmes seront interrompues. La fin de la guerre impose un double silence à ces femmes : un silence impliqué par la spécificité de leur sexe, devenu, d’après la dictature du Général Franco, le sexe de « l’ange du foyer » d’une part, et d’autre part, le silence politique. Ceci à une exception près, celle de Francisca Bohigas Gavilanes qui, après avoir été députée pendant la République, est devenue responsable nationale de l’éducation primaire féminine durant le franquisme. Néanmoins, les femmes qui resteront en Espagne, connaitront un exil intérieur difficile à gérer. Et celles qui partiront à l’étranger souffriront elles aussi d’un exil géographique et de toutes les conséquences qu’il implique : déracinement, isolement, etc. Mais toutes feront l’expérience du silence imposé, parfois par elles-mêmes, mais aussi celle du silence historique qui effacera les traces qu’elles avaient pu laisser dans la littérature, l’histoire, l’histoire de l’art, etc. |