La Guerre après la guerre : théâtre du désespoir chez Salvador Espriu
Titre | La Guerre après la guerre : théâtre du désespoir chez Salvador Espriu |
Type de publication | Communications avec actes |
Année de publication | 2014 |
Langue | Français |
Titre de la Conférence/colloque | La Guerre après la guerre : théâtre du désespoir chez Salvador Espriu |
Titre des actes ou de la revue | Guerres dans le monde ibérique et ibéro-américain. Actes du XXXVe Congrès de la S.H.F. |
Pagination | 331-339 |
Auteur(s) | González Naranjo, R. |
Directeur(s) | Florence, B., Karim B. et Sylvie I-P. |
Université, Editeur | Peter Lang |
Ville, Pays | Berne |
Numéro ISBN | 978-3034311489 |
Mots-clés | Antigone, Esther, Littérature catalane, mythes, Salvador Esprit, théâtre |
Résumé | En 1939, Salvador Espriu (1913-1985) écrit Antígona, un mythe revisité pour montrer son pessimisme après une guerre fratricide. L’auteur ne pourra éditer cette pièce qu’en 1955, et il poursuivra son élaboration afin qu’elle soit d’actualité, mais la Guerre civile espagnole continuera d’être présente. De plus, cette pièce (comme presque toute la production d’Espriu) est écrite en catalan, langue interdite après la guerre. En 1948, il publie Primera història d’Esther. Le mythe biblique d’Esther lui sert cette fois à montrer la situation que subit le peuple catalan, en comparant ce dernier au peuple juif, et la guerre apparaîtra une nouvelle fois dans cette œuvre. Ces deux pièces de théâtre dévoilent le grand pessimisme d’un auteur obsédé par la mort et son expression la plus virulente : la guerre. La représentation des espaces dramatiques et les circonstances de leurs mises en scène nous aideront à répondre aux questions suivantes : l’auteur est-il représentatif d’une génération ou est-ce une vision particulière ? Comment représente-t-il l’angoisse et le désespoir dans le théâtre ? Quelles sont les techniques utilisées par l’auteur pour montrer sa vision de la guerre ? |