La mémoire de la guerre chez Salvador Espriu

TitreLa mémoire de la guerre chez Salvador Espriu
Type de publicationCommunications sans actes
Année de l'intervention2011
LangueFrançais
Titre de la Conférence/colloqueLa mémoire de la guerre chez Salvador Espriu/ Journées Thématiques de l’École Doctorale 525 Formes et enjeux de la mémoire
jour/mois du congrès, colloque02/05
Auteur(s)González Naranjo, R.
Université, organismeUniversité de Limoges
Ville, PaysLimoges
Mots-clésGuerre d'Espagne, mémoire, Salvador Espriu, théâtre catalan
Résumé

En 1939, Salvador Espriu (1913-1985) écrit Antígona, un mythe revisité pour montrer son pessimisme après une guerre fratricide. L’auteur ne pourra éditer cette pièce qu’en 1955, et il poursuivra son élaboration afin qu’elle soit d’actualité, mais la Guerre civile espagnole continuera d’être présente. De plus, cette pièce (comme presque toute la production d’Espriu) est écrite en catalan, langue interdite après la guerre. En 1948, il publie Primera història d’Esther. Le mythe biblique d’Esther lui sert cette fois à montrer la situation que subit le peuple catalan, en comparant ce dernier au peuple juif, et la guerre apparaîtra une nouvelle fois dans cette œuvre. Ces deux pièces de théâtre dévoilent le grand pessimisme d’un auteur obsédé par la mort et son expression la plus virulente : la guerre. La représentation des espaces dramatiques et les circonstances de leurs mises en scène nous aideront à répondre aux questions suivantes : l’auteur est-il représentatif d’une génération ou est-ce une vision particulière ? Comment représente-t-il l’angoisse et le désespoir dans le théâtre ? Quelles sont les techniques utilisées par l’auteur pour montrer sa vision de la guerre ?