La mort de l'Europe ou l'amour fou : Primavera inútil de María Luisa Algarra

TitreLa mort de l'Europe ou l'amour fou : Primavera inútil de María Luisa Algarra
Type de publicationArticle
Année de publication2021
LangueFrançais
Titre de la revueHispanismeS
Numéro15
Pagination266-280
Auteur(s)González Naranjo, R.
ISSN2270-0765
Mots-cléseurope, exil républicain, María Luisa Algarra, Primavera inútil, Résistance française
Résumé

En 1939, l’Espagne républicaine part en exil, après une guerre civile sanglante et cruelle. D’après Alicia Alted Vigil, les principaux pays d’accueil furent la France, le Mexique et l’Union soviétique. La France est devenue pour les exilés espagnols un pays de passage vers les terres hispanophones, mais cela n’a pas empêché les exilés de créer des liens sociaux, culturels et littéraires. Dans le même temps, certains exilés ont participé à la Seconde Guerre mondiale et/ou à la Résistance française. Dans tous les cas, le désir des réfugiés d’écrire leurs expériences s’est manifesté. Une jeune dramaturge catalane, María Luisa Algarra, refugiée en France, a rédigé une pièce à partir de laquelle on ne peut que formuler des conjectures, car il existe un mystère autour de sa vie : a-t-elle vraiment fait partie de la Résistance française ? S’agit-il d’une pièce autobiographique ou d’une écriture symbolique évoquant l’état dans lequel se trouvait l’Europe ? Primavera inútil met en scène un groupe d’antifascistes en 1939, réfugiés dans un château français, dans l’attente de fuir l’Europe, où des liens amoureux se créent et où émane une symbolique significative par rapport à la situation du vieux continent.

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