La formation intellectuelle de Syméon le Nouveau Théologien et son rapport à la philosophie

TitreLa formation intellectuelle de Syméon le Nouveau Théologien et son rapport à la philosophie
Type de publicationCommunications avec actes
Année de publication2022
LangueFrançais
Titre de la Conférence/colloqueSaint Syméon le Nouveau Théologien. Chantre de la lumière divine
jour/mois du congrès, colloque25-26/11
Auteur(s)Mueller-Jourdan, P.
Université, EditeurInstitut de théologie orthodoxe St Serge & Faculté de théologie catholique (Angers)
Ville, PaysParis – France
Résumé

Lorsqu’il décrit en quelques brèves notes la formation intellectuelle de Syméon le Nouveau Théologien (Byzance Xe s.), Nicétas Stéthatos, l’hagiographe par lequel nous le connaissons, affirme que celui-ci n’aurait touché que du bout des doigts au contenu de la paideia grecque et, pour l’utilité qu’elle apporte, se serait restreint à l’apprentissage de la grammaire, abandonnant tout le reste de la culture classique qui lui était destinée, à savoir la rhétorique et la philosophie, pour éviter de nombreux dangers (Cf. Vita Simeonis 2.19-26). La réserve exprimée par Nicétas concernant le rapport que Syméon put entretenir avec la paideia grecque mérite d’être interrogé. Nous voudrions examiner dans un premier temps ce qu’il en fut exactement et tenter d’approcher au plus près, à partir des données de la Vita Simeonis, ce que fut selon toute vraisemblance la formation intellectuelle du Nouveau Théologien. Nous tenterons dans un second temps d’élucider brièvement le rapport que Syméon, alors higoumène du monastère Saint Mamas à Constantinople, entretint avec les savoirs profanes ou plus précisément avec ceux qui en font un usage que Syméon n'aura de cesse que de dénoncer.