La présente communication ambitionne de cerner l’évolution de la représentation sociale de la statistique auprès d’un public étudiant en sciences humaines et sociales. Cette évolution est à appréhender de deux manières : l’une proche, dans la mesure où il s’agit de voir l’impact de leur cours de statistique universitaire sur l’image initiale que s’en faisaient les apprenants ; l’autre, plus distante, puisqu’il s’agit de confronter la représentation sociale des étudiants actuels avec celle de leurs prédécesseurs de 2004-2005. C’est ce dernier point qui sera plus particulièrement abordé ici. En effet, nous avons l’intuition que l’attitude de l’étudiant vis-à-vis de la statistique a changé : réputée « étrange et inutile » (Petocz et Reid, 2005), l’image de cette discipline a possiblement évolué de par la surabondance de chiffres dans les médias et surtout son introduction dans l’enseignement secondaire français