Nous assistons à la parution récente et multipliée de rapports et ouvrages concernant l’action sociale, médicosociale et les métiers d’aide à la personne : Rapport de la cour des comptes 2021 sur la Protection de l’enfance, Rapport de la Haute autorité Associative 2021, Livre vert du travail social 2022, Pour un travail social indiscipliné (JL. Laville, A. Salmon, 2022), Les Fossoyeurs (V. Castanet, 2022) … Ces publications confirment nombre d’évidences qu’il est temps de prendre en compte du fait des échecs successifs des modèles entrepreneuriaux privés lucratifs et de leur application dans les domaines singuliers que sont les politiques de soin, d’éducation et de formation. Cela pose la question de la force du lien social en tant que point nodal de la vitalité de nos démocraties.

Face à cela, nous faisons le constat de la place prépondérante et harmonieuse accordée aux associations aux côtés et en complémentarité des pouvoirs publics, pour la mise en œuvre d’actions d’intérêt général. Étant donné leur haut degré d’implication pour la « cause sociale », ces associations doivent désormais faire savoir et diffuser leur capacité créatrice dans l’élaboration et la mise en œuvre de toute politique sociale.

La manière participative d’écrire un projet d’association, en appui sur une méthodologie qui garantit une expression plurielle, en est l’illustration démocratique.