Séminaire
Séminaire général CHUS
Présentation de l'ouvrage Lectvs Ebvrnevs. Les lits funéraires en ivoire à Cumes et dans le monde romain (Centre Jean Bérard, 2022) par Anselme CORMIER.
Présentation de l'ouvrage Penser les musiques populaires par Gérôme GUIBERT (codirigé avec Guillaume HEUGUET).
Lectvs Ebvrnevs. Les lits funéraires en ivoire à Cumes et dans le monde romain (Centre Jean Bérard, 2022)
Anselme CORMIER
Les lits funéraires de l’époque romaine sont issus d’une tradition ancienne dont les origines, au-delà des Grecs, remontent aux périodes historiques les plus reculées, en Égypte et au Proche-Orient. Depuis le XIXe siècle, les fouilles ont livré de nombreux vestiges chronologiquement situés pour la plupart entre le IIe siècle av. et le IIe siècle apr. J.-C. ; ils font écho aux restes découverts en contexte domestique, certes moins nombreux, mais dont l’étude autorise des comparaisons intéressantes et une meilleure compréhension du sujet. La grande variété des modèles répertoriés a conduit à l’élaboration d’une typologie détaillée, incluant les formes les plus anciennes jusqu’à celles de la période romaine.
Les publications ont fait évoluer de manière significative notre connaissance des lits ornés de bronze ou rehaussés de décorations en os sculpté. En revanche, les attestations de lits en ivoire demeurent extrêmement rares, que ce soit en Italie ou dans l’ensemble du monde romain. La découverte à Cumes des restes de trois exemplaires, dont les décorations étaient sculptées en ce matériau précieux, constitue par conséquent un témoignage essentiel et de premier ordre. Les fragments étaient mélangés aux ossements des défunts et contenus dans des urnes, elles-mêmes déposées au sein d’importants mausolées. La remarquable qualité de facture et la grande finesse d’exécution, bien visibles sur certaines pièces conservées malgré la destruction engendrée par la crémation, ainsi que les thèmes iconographiques mis en scène, attestent des intentions ostentatoires des propriétaires, soucieux de montrer aux vivants leur statut social, leur richesse et leur vertu.
La mise en contexte de ces trois lits et leur étude approfondie au regard des occurrences connues a permis de proposer pour chacun une restitution graphique, préambule indispensable à une analyse iconographique et iconologique. Les résultats obtenus, mis en regard des mausolées dans lesquels ils furent découverts, ont conduit à une compréhension plus précise de la place prépondérante qu’occupaient ces lits dans le cérémonial des funérailles.
Penser les musiques populaires
Gérôme GUIBERT
Au cours des dernières décennies, le monde de la musique s’est radicalement transformé sous l’impulsion du progrès technique de l’enregistrement, entraînant la recherche anglophone à renouveler les outils conceptuels qui permettent de le comprendre. L’analyse des formes musicales croise bientôt celle de leurs enjeux économiques et sociaux dans un dialogue interdisciplinaire fécond, où musicologie et sciences sociales s’associent aux cultural studies pour penser les musiques populaires. Ce foisonnement d’approches plurielles converge à l’aube des années 1980 dans un courant de recherche : les popular music studies.
En proposant pour la première fois en France une traduction de textes fondateurs du champ, cette anthologie invite à faire le point sur ses apports. Qu’ils s’intéressent au travail visuel de Beyoncé et Lady Gaga (Carol Vernallis), aux tubes français produits dans les années yéyé (Antoine Hennion), ou aux fans vieillissants du punk (Andy Bennett), ces chercheuses et chercheurs ont accompagné les transformations des musiques populaires, forgeant et discutant les notions qui permettent d’explorer les arcanes de leur production, leur marchandisation et leur circulation, de les saisir telles qu’elles sont vécues.
Penser les musiques populaires pose les premiers jalons d’un renouvellement de la recherche francophone sur les formes et les pratiques musicales contemporaines.
Vous pouvez suivre les présentations sur Teams via CE LIEN
Présentation de l'ouvrage Penser les musiques populaires par Gérôme GUIBERT (codirigé avec Guillaume HEUGUET).
Lectvs Ebvrnevs. Les lits funéraires en ivoire à Cumes et dans le monde romain (Centre Jean Bérard, 2022)
Anselme CORMIER
Les lits funéraires de l’époque romaine sont issus d’une tradition ancienne dont les origines, au-delà des Grecs, remontent aux périodes historiques les plus reculées, en Égypte et au Proche-Orient. Depuis le XIXe siècle, les fouilles ont livré de nombreux vestiges chronologiquement situés pour la plupart entre le IIe siècle av. et le IIe siècle apr. J.-C. ; ils font écho aux restes découverts en contexte domestique, certes moins nombreux, mais dont l’étude autorise des comparaisons intéressantes et une meilleure compréhension du sujet. La grande variété des modèles répertoriés a conduit à l’élaboration d’une typologie détaillée, incluant les formes les plus anciennes jusqu’à celles de la période romaine.
Les publications ont fait évoluer de manière significative notre connaissance des lits ornés de bronze ou rehaussés de décorations en os sculpté. En revanche, les attestations de lits en ivoire demeurent extrêmement rares, que ce soit en Italie ou dans l’ensemble du monde romain. La découverte à Cumes des restes de trois exemplaires, dont les décorations étaient sculptées en ce matériau précieux, constitue par conséquent un témoignage essentiel et de premier ordre. Les fragments étaient mélangés aux ossements des défunts et contenus dans des urnes, elles-mêmes déposées au sein d’importants mausolées. La remarquable qualité de facture et la grande finesse d’exécution, bien visibles sur certaines pièces conservées malgré la destruction engendrée par la crémation, ainsi que les thèmes iconographiques mis en scène, attestent des intentions ostentatoires des propriétaires, soucieux de montrer aux vivants leur statut social, leur richesse et leur vertu.
La mise en contexte de ces trois lits et leur étude approfondie au regard des occurrences connues a permis de proposer pour chacun une restitution graphique, préambule indispensable à une analyse iconographique et iconologique. Les résultats obtenus, mis en regard des mausolées dans lesquels ils furent découverts, ont conduit à une compréhension plus précise de la place prépondérante qu’occupaient ces lits dans le cérémonial des funérailles.
Penser les musiques populaires
Gérôme GUIBERT
Au cours des dernières décennies, le monde de la musique s’est radicalement transformé sous l’impulsion du progrès technique de l’enregistrement, entraînant la recherche anglophone à renouveler les outils conceptuels qui permettent de le comprendre. L’analyse des formes musicales croise bientôt celle de leurs enjeux économiques et sociaux dans un dialogue interdisciplinaire fécond, où musicologie et sciences sociales s’associent aux cultural studies pour penser les musiques populaires. Ce foisonnement d’approches plurielles converge à l’aube des années 1980 dans un courant de recherche : les popular music studies.
En proposant pour la première fois en France une traduction de textes fondateurs du champ, cette anthologie invite à faire le point sur ses apports. Qu’ils s’intéressent au travail visuel de Beyoncé et Lady Gaga (Carol Vernallis), aux tubes français produits dans les années yéyé (Antoine Hennion), ou aux fans vieillissants du punk (Andy Bennett), ces chercheuses et chercheurs ont accompagné les transformations des musiques populaires, forgeant et discutant les notions qui permettent d’explorer les arcanes de leur production, leur marchandisation et leur circulation, de les saisir telles qu’elles sont vécues.
Penser les musiques populaires pose les premiers jalons d’un renouvellement de la recherche francophone sur les formes et les pratiques musicales contemporaines.
Vous pouvez suivre les présentations sur Teams via CE LIEN
Infos pratiques
1 Décembre 2023
Equipe(s) UCO