Peppe Cavallari

Enseignement et responsabilités pédagogiques 

Sur la campus UCO de Niort, je suis responsable pédagogique de la troisième année de licence et responsable de l'accompagnement et du suivi des étudiants L2 et L3 (PPE et stages). Mes matières d'enseignement sont Histoire de la communication, Anthropologie de la communication, Epistémologie des sciences de l'information et de la communication, Théories des industries culturelles, Nouveaux médias et communautés numériques, Introduction à la méthodologie de la recherche,  Stratégie de conception des architectures hypermédia. 

Depuis 2019 en tant que chargé de cours j'enseigne au Collège universitaire de Sciences Po, à Paris, encadré par le directeur du Medialab Dominique Cardon dans le cours Culture et enjeux du numérique.

Dans le passé, de 2012 à 2021, j’ai enseigné Culture numérique, théories des médias, Imaginaires contemporains dans la plus ancienne des écoles des métiers du numérique en région parisienne, Hétic, à Montreuil. Hétic une école pluridisciplinaire Bac+5 du réseau Galileo Global Education. A partir d’un tronc commun, les différents parcours d’étude et de formation orientent les étudiant.e.s vers un perfectionnement de leurs compétences en développement, web-marketing,  ingénierie de la communication numérique, design UX, management digitale, gestion de projet. A Hétic, j’intégrais l’équipe d’accompagnement des étudiants.e.s dans l’alternance, dans les stages et dans l’insertion professionnelle.

En tant que chargé de cours, j’ai enseigné nombre de cours de licence et de master, à l’Université Paris Nanterre, à l’Université Paris 8, à l’Université de Rouen-Normandie, à l’Université Paris 13, à la Sorbonne Université,  à l’Université de Lille. En 2019 j'ai pris le relais de Bernard Stiegler dans le cours sur les industries culturelles à l'Université de Technologie de Compiègne, cours que j'ai assuré jusqu'à mon recrutement à Niort.

Direction de mémoires de master 

 Je dirige actuellement le mémoire M2 d’un étudiant de l’UCO d’Anger (titre provisoire :  "Réseaux sociaux et marque employeur : trois cas d'étude") et co-dirige (avec Servanne Monjour) le mémoire M1 MEA (métiers de l’édition et de l’audiovisuel) d’une étudiante de l’Université Sorbonne, Faculté des Lettres (titre provisoire : "La littérature technologique. L'emploi de la GoPro dans les narrations de François Bon".

Recherche : projet INA, ANR CROBORA, Revue2.0

Je consacre mes recherches à la multimédialité et à la performativité de la présence à distance, à certains imaginaires web, à l’imaginaire télé-publicitaire de la culture mobile. Dans ma thèse, “Performativité de la présence numérique. Pour une phénoménologie de l’être en ligne”, je mobilise les sciences de l’information et de la communication et la phénoménologie, les études cinématographiques et la psychanalyse, la littérature et la géographie sociale, l’archéologie des médias et  l’anthropologie. L’interdisciplinarité, qui caractérise l’Unité de recherche COSTECH de l’Université de technologie de Compiègne à laquelle je suis attaché, représente ma démarche de recherche idéale. Pour cette raison, j’ai voulu intégrer récemment le groupe de recherche IMPEC (Intéractions Multimodales Par Ecrans), dont les pistes de recherche, coordonnées par Christine Develotte (ENS de Lyon) et Jean-François Grassin (Université Lyon 2), s’inscrivent dans les sciences du langage, les SIC, l’esthétique, les performance studies, la littérature.  

Actuellement  je  porte un projet INA-Ina le lab. Mon projet, “L’imaginaire télé-publicitaire de la culture mobile : vers une technologie du care ?” a été l’un des quatre projets lauréats dans le cadre de l'appel à chercheur INA 2022, d'où l'octroi du titre de chercheur associé.  Pour tester mon hypothèse de travail que la culture mobile est en train de s’approprier la philosophie du care, je suis en train de construire un double corpus en explorant les collections de  l’Inathèque avec le support technologique des ingénieurs de Ina le lab et des documentalistes de l’INA. Je me suis emparé des outils Inathèque pour la fouille des données, la reconnaissance des images, le catalogage et la notation des vidéos publicitaires (Hyper-base, Médiacorpus, Snoop). L’analyse socio-sémiotique des spots publicitaires des téléphones portables et des publicités généralistes où le smartphone est mis en scène, permettra d’observer l’évolution de la culture mobile pour décrypter ainsi un imaginaire émergent, celui de la “technologie du care”.  

Je suis responsable de la collecte et de l'indexation des données web-Italie à CROBORA (Crossing Borders Archives. La circulation des images du passé de l'Europe), projet ANR porté par le Sic.Lab Méditerranée (post-doctorat en 2021) et je participe au projet de recherche financé par le Gouvernement du Canada Revue2.0, porté par le Centre de recherche inter-universitaire sur les humanités numériques, et la Chaire de recherche du Canada sur les écritures numériques (post-doctorat 2021). 

Dans le passé j'ai participé au programme Corps numérique du département Humanisme numérique du Collège des Bernardins, au projet de recherche  « Arts Trompeurs-Machine, magie, médias », Labex Art H2H, ENS Louis Lumière, IRCAV, Université de Montréal et j'ai été membre du laboratoire de recherche « Écriture numérique et éditorialisation », MSH, Paris-Nord, IRI, Sens Public.