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S & R

Delphine Lizé-Collin

Doctorant.e

Delphine Lizé-Collin

Regards croisés sur la loi naturelle et la théologie du corps de Jean-Paul II pour rendre raison de la vérité de l'acte conjugal

La contraception ne cesse de s’étendre aujourd’hui, nous éloignant toujours plus du dessein divin sur l’union charnelle des époux et la transmission de la vie humaine. De plus, les moyens contraceptifs actuels sont étroitement liés à l’avortement. Cette étude souhaite reprendre la réflexion sur le bien-fondé du précepte moral de l’acte conjugal : L’homme ne peut rompre de son initiative le lien indissoluble que Dieu a voulu entre les deux significations de l’acte conjugal : union et procréation (cf. HV, n° 12). Cette thèse cherche à rendre raison de la vérité de l’acte conjugal en s’appuyant aussi bien sur la loi naturelle que sur la théologie du corps de Jean-Paul II. Pour expliciter le mal de la contraception, Humanae vitae insiste sur le rôle souverain de Dieu dans la transmission de la vie humaine. Les époux ne peuvent rendre volontairement infécond leur acte conjugal parce que Dieu est le principe premier de la génération humaine. Dieu seul crée l’âme humaine. Grâce à une anthropologie personnaliste du don, qui prend sa source dans la définition de l’homme de GS 24, § 3, la théologie du corps met en lumière l’acte charnel comme expression de la donation mutuelle des époux. Elle souligne la falsification de la communion conjugale lorsque les époux usent de la contraception. L’argumentation de Jean-Paul II enrichit Humanae vitae. Elle répond aux théologiens qui souhaitent valoriser l’union des époux et en appellent au personnalisme de Vatican II pour légitimer la contraception. Cependant, l’argumentation de Jean-Paul II tient compte aussi de la nature de l’acte conjugal, ce qui constitue une base commune avec la loi naturelle et un point de rupture avec ces théologiens.

Equipe(s) UCO Doctorat
Canonique de théologie catholique
Durée de préparation
2020
2025
Directeur(s) de thèse UCO