Soutenance
Doctorat en Sciences de l'Education
La recherche porte sur les difficultés liées à la participation orale en cours d’anglais chez des étudiants issus de la voie professionnelle et préparant un brevet de technicien supérieur. Elle s’inscrit dans le contexte de l’arrivée dans les formations post-baccalauréat de publics de plus en plus désireux de poursuivre leurs études (Bernard & Troger, 2015), en dépit de parcours scolaires souvent marqués par les difficultés, notamment dans les matières générales (Cuisinier, Caraglio, Durand, Galicher, & Saguet, 2013) ; et de formations les ayant peu préparés aux exigences du supérieur.
Elle vise à montrer comment les difficultés scolaires, dès lors qu’elles s’installent dans la durée, peuvent faire naître chez les individus concernés des croyances erronées sur leur capacité à faire face aux apprentissages, limitant ainsi leur potentiel de développement.
S’appuyant sur la théorie de la résignation apprise (Seligman & Maier, 1967 ; Raufelder et al., 2017), la recherche met au travail l’hypothèse selon laquelle un dispositif visant le développement du sentiment d’efficacité personnelle (Bandura, 1997 ; Rahayu et Jacobson , 2012) permettrait d’en inverser les effets.
Pour éprouver notre hypothèse, nous nous appuyons sur une expérimentation menée auprès d’une classe d’étudiants des métiers préparant leur brevet de technicien supérieur au sein d’un Centre de Formation des Apprentis.
Les résultats de l’expérimentation nous permettent d’envisager un modèle pédagogique à destination des enseignants de langues souhaitant développer la compétence de production orale chez les élèves présentant des signes de résignation apprise. Au-delà du domaine linguistique, le modèle proposé peut aussi servir de base à la compréhension des mécanismes qui mènent au décrochage et à la mise en place de dispositifs de prévention et de remédiation dans le cadre des actions récemment menées pour faciliter le retour des décrocheurs à l’école ou en formation (ministère de l’Éducation nationale, 2018).
Composition du jury :
Président :
M. Bertrand Bergier, Professeur, Université Catholique de l'Ouest
Examinateurs :
Mme Nicole Poteaux, Professeur, Université de Strasbourg
M. François Ric, Professeur, Université de Bordeaux
M. Pierre-Yves Bernard, Maître de conférences, Université de Nantes
Elle vise à montrer comment les difficultés scolaires, dès lors qu’elles s’installent dans la durée, peuvent faire naître chez les individus concernés des croyances erronées sur leur capacité à faire face aux apprentissages, limitant ainsi leur potentiel de développement.
S’appuyant sur la théorie de la résignation apprise (Seligman & Maier, 1967 ; Raufelder et al., 2017), la recherche met au travail l’hypothèse selon laquelle un dispositif visant le développement du sentiment d’efficacité personnelle (Bandura, 1997 ; Rahayu et Jacobson , 2012) permettrait d’en inverser les effets.
Pour éprouver notre hypothèse, nous nous appuyons sur une expérimentation menée auprès d’une classe d’étudiants des métiers préparant leur brevet de technicien supérieur au sein d’un Centre de Formation des Apprentis.
Les résultats de l’expérimentation nous permettent d’envisager un modèle pédagogique à destination des enseignants de langues souhaitant développer la compétence de production orale chez les élèves présentant des signes de résignation apprise. Au-delà du domaine linguistique, le modèle proposé peut aussi servir de base à la compréhension des mécanismes qui mènent au décrochage et à la mise en place de dispositifs de prévention et de remédiation dans le cadre des actions récemment menées pour faciliter le retour des décrocheurs à l’école ou en formation (ministère de l’Éducation nationale, 2018).
Composition du jury :
Président :
M. Bertrand Bergier, Professeur, Université Catholique de l'Ouest
Examinateurs :
Mme Nicole Poteaux, Professeur, Université de Strasbourg
M. François Ric, Professeur, Université de Bordeaux
M. Pierre-Yves Bernard, Maître de conférences, Université de Nantes
Infos pratiques
15 janvier 2019
Equipe(s) UCO