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Conférence

Biens publics mondiaux : la notion de patrimoine mondial / Global public goods: on the notion of World Heritage

Affiche de la conférence

Biens publics mondiaux : la notion de patrimoine mondial / Global public goods: on the notion of World Heritage

Conférence en anglais de Lila RAMOS SHAHANI, doctorante à l'Université d'Oxford (UK), ancienne Secrétaire Générale d'Unesco aux Philippines et experte en interprétation et présentation des sites culturelles et « Intangible Cultural Heritage » (ICICH) à l'ICOMOS (International Council on Monuments and Sites).

Dans cet exposé, je me penche sur l'émergence du « patrimoine mondial » en tant que bien public mondial dans le sillage de la Seconde Guerre mondiale. Quelle était sa raison d'être à l'origine et pourquoi est-ce important ? De quelle manière l'inscription a-t-elle été bénéfique (et problématique) pour les États membres de l'UNESCO ? Dans le même temps, certains de ses critères (et les hypothèses qui les sous-tendent) peuvent-ils être décrits comme eurocentriques, excluant souvent les formes moins « monumentales » d'expression culturelle privilégiées dans une grande partie du monde en développement ? En examinant ses paramètres conceptuels et pratiques, je discute de l'économie politique qui sous-tend les inscriptions au patrimoine mondial. Qui ont été les premiers à le faire et pourquoi ? En comparant la France à un pays en développement comme les Philippines (avec un bref regard comparatif sur l'Italie, la Chine et les États-Unis), je propose des pistes pour repenser la liste du patrimoine mondial afin de la rendre plus inclusive, en particulier pour les pays du Sud.


In this talk, I look at the emergence of "World Heritage" as a global public good in the wake of the Second World War. What was its original rationale and why does this matter? In what ways has inscription been beneficial (and problematic) for UNESCO member states? At the same time, can some of its criteria (and the assumptions informing them) be described as Eurocentric, often excluding the less "monumental" forms of cultural expression favored in much of the developing world? Examining its conceptual and practical parameters, I discuss the political economy informing World Heritage inscriptions. Who have been the frontrunners and why? Contrasting France to a developing country like the Philippines (with a brief, comparative look at Italy, China and the US), I offer possible ways of re-thinking the World Heritage list to make it more inclusive, especially of the global South.

 
Entrée libre
Infos pratiques
17 Septembre
18h30-20h00
UCO Angers - amphi Bedouelle
Conférencier hors UCO
  • Lila Ramos Shahani (Université d'Oxford, UK)
Equipe(s) UCO faculté(s)
Faculté des Humanités
Faculté de Droit, Économie, Gestion et Science politique
Campus
UCO Angers