Le cinéma ouest-allemand des « longues années 1950 » (1950-1963) au-delà des mythes, des préjugés et des topoi | Das westdeutsche Kino der langen 1950er Jahre (1950-1963) jenseits von Mythen, Vorurteilen und Topoi
Contexte
C’est surtout après 1968 que le cinéma ouest-allemand des « longues années 1950 » fut systématiquement et âprement critiqué, tant par le monde politique que par celui de la recherche, ainsi que par la société en général. À divers égards, on considérait qu’il « dédouanait » les Allemands de leur passé nazi, voire qu’il véhiculait l’idéologie de « la communauté du peuple » (Volksgemeinschaft) chère aux nazis. Cela vaut aussi pour le cinéma autrichien, particulièrement destiné au marché ouest-allemand. Le succès de beaucoup de films est souvent présenté comme preuve de la persistance d’une morale rigide et d’une pensée autocratique jusque dans les années 1960. La prétendue médiocrité de ce cinéma empêcha et empêche encore fréquemment une analyse approfondie. Pour une majorité de critiques, son cas ne faisait aucun doute : Dans le fond et la forme de toute manière mauvais, « un manque de niveau flagrant » (eine krasse Niveaulosigkeit, selon Kaschuba 1989), dans le meilleur des cas considéré comme « escapiste », dans le pire des cas comme héritier du cinéma du Troisième Reich. Déjà en 1961, le « bilan plein de colère » (die zornige Bilanz, Bliersbach 1985) du critique de cinéma Joe Hembus avait transformé le film ouest-allemand, de façon performative, en échec complet : « Il est mauvais. Il va mal. Il nous rend mauvais. Il est maltraité. » (Er ist schlecht. Es geht ihm schlecht. Er macht uns schlecht. Er wird schlecht behandelt, Hembus 1961).
Bien que plus de 1200 films de tout genre aient été tournés durant cette période, certains auteurs nient même cette réalité. Bernard Eisenschitz (2008) affirme ainsi : « Dans l’état d’amnésie qui suit - et pour longtemps - il n’y a plus de cinéma, mais des films, isolés. […] Le cinéma allemand n’est plus le fait d’Allemands, n’est plus en Allemagne. » Stephan Martens (2006) exprime un avis similaire : « Le cinéma allemand, inexistant jusqu’aux années 1960, se limite à des films de distraction, totalement désengagés, dont le but est de faire oublier les difficultés présentes. »
De surcroît, on se focalise en particulier sur les Heimatfilme, utilisés comme illustration d’une qualité a priori insuffisante. D’ailleurs, la plupart des critiques partage encore la définition poncive de Jürgen Heizmann (2016) : « [L]es films à l’eau de rose allemands et autrichiens des années 1950 […], ce kitsch en Agfacolor, qui présentait des idylles villageoises intemporelles avec des couples de rêve [...] et le son puissant de musique de fanfare. » ([D]ie deutschen und die österreichischen Schnulzen aus den fünfziger Jahren des vergangenen Jahrhunderts, jene[r] Kitsch in Agfacolor, der zeitlose ländliche Idyllen präsentierte, mit Traumpaaren wie Rudolf Prack und Sonja Ziemann und dem Sound kerniger Blasmusik).
Ces jugements de valeur sont surtout basés sur « les critiques de cinéma de l’époque, rédigées par des journalistes de gauche » (auf der zeitgenössischen linken Filmpublizistik, Schilling, 2023), dirigées contre le prétendu « cinéma d’Adenauer » (Adenauerkino, Ellenbruch, 2016) et, au final, contre le gouvernement dirigé par la CDU. Toutefois, il existe aussi d’autres avis.
Déjà en 1985, le psychologue allemand Gerhard Bliersbach était arrivé à tout à fait d’autres conclusions dans son ouvrage So grün war die Heide… Die gar nicht so heile Welt im Nachkriegsfilm (non traduit en français), aussi en tant que passionné de cinéma et témoin de l’époque. Il y analyse des classiques, entre autres Sissi et Grün ist die Heide (Ma verte bruyère). Dans son « histoire psychologique du film allemand d’après-guerre, qui reflète aussi l’histoire de la jeune République fédérale » (Psycho-Geschichte des deutschen Nachkriegsfilms, die zugleich eine Geschichte der jungen Bundesrepublik ist), il étudie « les craintes et les désirs inconscients des gens durant l’ère Adenauer » (die unbewussten Wünsche und Ängste der Menschen in der Adenauerzeit). Johannes von Moltke (2005) réévalue également les films des années 1950, en particulier les Heimatfilme. Dans une analyse fondamentalement renouvelée, il les considère comme « une allégorie nationale. […] [Tous] sont marqués par une importance récurrente des questions d’espace et de lieu » (as a national allegory. […] [they] are all marked by a recurrent emphasis on questions of space and place). Encore d’autres perspectives sont proposées dans l’ouvrage collectif de Claudia Dillmann et Olaf Möller, Geliebt und verdrängt: Das Kino der jungen Bundesrepublik Deutschland 1949-1963, (non traduit en français), publié en 2016. Sur la base de plusieurs analyses, ils réfutent beaucoup de clichés et de topoi : Le cinéma ouest-allemand, qui dispose en fait d’une vaste palette de films très différents, n’était pas seulement provincial ; beaucoup d’oeuvres furent exportées avec succès et le concept de Heimat n’y était pas aussi rigide que ce qui était prétendu. En résumé, les films des années 1950 et du début des années 1960 y sont décrits « comme étonnamment scandaleux, érotiques, impertinents, frivoles, vulgaires, bizarres, contrairement à leur réputation » ([ü]berraschend unverschämt, erotisch, frech, frivol, vulgär, bizarr […] [a]nders als ihr Ruf, Knepperges 2016).
Bibliographie :
AZZOPARDI Michel, Vingt ans dans un tunnel. Le cinéma ouest allemand de 1946 à 1966, Nouvelles Editions Debresse : Paris, 1987
BERGER Stefan, ERIKSONAS Linas, MYCOCK Andrew (Ed.), Narrating the Nation: Representations in History, Media and the Arts, New-York, Oxford: Berghahn Books, 2008
BLIERSBACH Gerhard, So grün war die Heide… Die gar nicht so heile Welt im Nachkriegsfilm (1985), Weinheim und Basel: Beltz, 1989
DILLMANN Claudia, MÖLLER Olaf (Hrsg.), Geliebt und verdrängt: Das Kino der jungen Bundesrepublik Deutschland 1949-1963, Frankfurt am Main: Deutsches Filminstitut, 2016
EISENSCHITZ Bernard, Le Cinéma allemand, 2e édition (1999), Editions Armand Colin, 2008
ELLENBRUCH Peter, „Von wegen „Adenauerkino“. Anmerkungen zur Filmgeschichte der jungen Bundesrepublik“ in literaturkritik.de, 21.11.2016, https://literaturkritik.de/von-wegen-adenauerkino-anmerkungen-zur-filmgeschichte-der-jungen-bundesrepublik,22651.html (27. Juni 2018)
FERRO Marc, Cinéma et histoire (1977), Paris : Gallimard Folio Histoire, 1993
HEIZMANN Jürgen (Hrsg.), Heimatfilm international, Reclam Filmgenres, 2016
HEMBUS Joe, Der deutsche Film kann gar nicht besser sein, Bremen: Schünemann Verlag, 1961
HIRSCHMÜLLER Tobias, „Frauen und Widerstand in westdeutschen Kriegsfilmen der Nachkriegszeit“ in: Hannig Alma, Hirschmüller Tobias (Hrsg.): Heimlich, laut und leise. Frauen im Widerstand gegen den Nationalsozialismus, Bonn [in Bearbeitung]
HIRSCHMÜLLER Tobias, „Friedrich der Große als nationalsozialistische Heldenfigur“ in: Höhne Steffen, Siary Gérard, Wellnitz Philippe (Hrsg.): Helden und Heldenmythen als soziale und kulturelle Konstruktion / Héros et mythes héroïques. Une construction sociale et culturelle. Deutschland, Frankreich und Japan / Allemagne, France, Japon, Leipzig: Leipziger Universitätsverlag (Weimarer Studien zu Kulturpolitik und Kulturökonomie 11), 2016, S. 163–184
HIRSCHMÜLLER Tobias, „Horn, Camilla, Schauspielerin“, in: Frankfurter Personenlexikon (Onlineausgabe), 28.06.2023, https://frankfurter-personenlexikon.de/node/3574
HIRSCHMÜLLER Tobias, „Wegbereiter und Mahner zur Einheit Deutschlands“? Der „Eiserne Kanzler“ und die ersten Jahrzehnte der Bundesrepublik“ in: Raasch Markus u.a. (Hrsg.): Die Deutsche Gesellschaft und der konservative Heroe. Der Bismarckmythos im Wandel der Zeit, Aachen: Shaker Verlag (Berichte aus der Geschichtswissenschaft), 2010, S. 221–257
HÖFIG Willi, Der deutsche Heimatfilm 1947-1960, Stuttgart: Ferdinand Enke Verlag, 1973
KAES Anton, Deutschlandbilder, Die Wiederkehr der Geschichte als Film, München: edition text + kritik, 1987
KASCHUBA Wolfgang (Hrsg.), Der deutsche Heimatfilm, Bildwelten und Weltbilder, Tübingen: Tübinger Vereinigung für Volkskunde e.V., 1989
LUDEWIG Alexandra, Screening Nostalgia. 100 Years of German Heimat Film, Bielefeld: transcript Verlag, 2011
MAASE Kaspar, Grenzenloses Vergnügen: Der Aufstieg der Massenkultur 1850-1970, Frankfurt-am-Main, Fischer Taschenbuch Verlag, 2007
MARTENS Stephan, « L’occidentalisation de l’Allemagne » in DEMESMAY Claire, STARK Hans (Ed.), Qui sont les Allemands ?, Villeneuve d’Ascq : Presses Universitaires du Septentrion, 2006
MOLTKE, Johannes von, No Place Like Home. Locations of Heimat in German Cinema, Oakland: University of California Press, 2005
RIGAUX-PIRASTRU Brigitte, „Bourreaux et victimes ? La difficile identité collective des Allemands au prisme du cinéma germanophone“ in Amnis 18|2019 Le passé dans le présent. Histoire et mémoires, un enjeu essentiel pour les sociétés contemporaines (Europe - Amérique), publié le 10.10.2019, http://journals.openedition.org/amnis/4440
RIGAUX-PIRASTRU Brigitte, „Langue ou "charabia" ? Les particularités linguistiques des expulsés dans le cinéma germanophone (1950-2017)“, in Gerardo Acerenza, Ali Reguigui, Julie Boissonneault (dir.), Tours et contours de la traduction, Sudbury (ON) : Série Monographique en sciences humaines / Human Sciences Monograph Series 26, 2021, p. 167-191
RIGAUX-PIRASTRU Brigitte, „La narration oublieuse : la fuite sans l’expulsion dans le cinéma germanophone in Intercâmbio n° 16, 2024, La Mémoire fermentée : Entre souvenir et imaginaire, https://doi.org/10.21747/0873-366x/int16a2
SCHILLING Jonathan, „Mehr als Heimatfilm, Ruth Leuwerik, „Die Trapp-Familie“ und der Publikumsgeschmack der Adenauer-Zeit“ in Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte 1/2023, S. 75-110
TRIMBORN Jürgen, Der deutsche Heimatfilm der fünfziger Jahre, Köln: Teiresias Verlag, 1998
WILHARM Irmgard (Hrsg.), Geschichte in Bildern, Von der Miniatur bis zum Film als historische Quelle, Pfaffenweiler: Centaurus, 1995Miniatur bis zum Film als historische Quelle, Pfaffenweiler: Centaurus, 1995
Kontext
Das westdeutsche Kino der langen 1950er Jahre wurde vor allem nach 1968 immer wieder in Politik, Gesellschaft und Wissenschaft stark kritisiert. Oftmals galt es in vielen Facetten als „Reinwaschung“ der Deutschen von der nationalsozialistischen Vergangenheit oder gar als Fortführung der Ideologie einer Volksgemeinschaft. Dies gilt auch für das österreichische Kino, das besonders für den westdeutschen Markt bestimmt war. Der Erfolg vieler Filme wird gerne als Beleg angeführt, dass noch lange in der Nachkriegszeit prüde Moralvorstellungen und autokratische Denkweisen vorhanden waren. Die angebliche Mediokrität des Kinos verhindert(e) meist eine tiefgreifende Analyse und für die zahlreichen Kritiker blieb klar: in Form und Inhalt sowieso schlecht („eine krasse Niveaulosigkeit“ so Kaschuba 1989), bestenfalls „eskapistisch“, im schlimmsten Fall ein Erbe der NS-Filme. Schon 1961 hatte die „zornige Bilanz“ (Bliersbach 1985) des Filmkritikers Joe Hembus als performative Aussage den westdeutschen Film zu einem völligen Misserfolg erklärt: „Er ist schlecht. Es geht ihm schlecht. Er macht uns schlecht. Er wird schlecht behandelt.“ (Hembus 1961).
Obwohl über 1200 Filme jeglichen Genres in diesem Zeitraum gedreht wurden, wird beispielsweise von Bernard Eisenschitz (2008) behauptet: « Dans l’état d’amnésie qui suit – et pour longtemps - il n’y a plus de cinéma, mais des films, isolés. […] Le cinéma allemand n’est plus le fait d’Allemands, n’est plus en Allemagne. » (In der darauffolgenden Amnesie gab es – und für lange Zeit – kein Kino mehr, nur vereinzelte Filme. [..] Das deutsche Kino wird nicht mehr von Deutschen gemacht, ist nicht mehr in Deutschland). Auch Stephan Martens (2006) äuβert sich ähnlich: « Le cinéma allemand, inexistant jusqu’aux années 1960, se limite à des films de distraction, totalement désengagés, dont le but est de faire oublier les difficultés présentes.» (Das deutsche Kino, das bis 1960 nicht existierte, beschränkt sich auf völlig unpolitische Unterhaltungsfilme, deren Ziel es ist, die gegenwärtigen Schwierigkeiten vergessen zu lassen).
Darüber hinaus wird besonders auf die sogenannten „Heimatfilme“ fokussiert, als Belege für das scheinbar mangelhafte Niveau. Die klischeehafte Definition von Jürgen Heizmann (2016) wird noch von den meisten Kritikern geteilt: „[D]ie deutschen und die österreichischen Schnulzen aus den fünfziger Jahren des vergangenen Jahrhunderts, jene[r] Kitsch in Agfacolor, der zeitlose ländliche Idyllen präsentierte, mit Traumpaaren wie Rudolf Prack und Sonja Ziemann und dem Sound kerniger Blasmusik.“
Diese Bilanzen beruhen stark „auf der zeitgenössischen linken Filmpublizistik“ (Schilling 2023), die sich gegen das sogenannte „Adenauerkino“ (Ellenbruch 2016) und letztendlich die von der CDU geführte Regierung richtete. Es gab jedoch auch andere Stimmen: Schon 1985 war der Psychologe Gerhard Bliersbach zu ganz anderen Schlussfolgerungen - auch als Kino-Fan und Zeitzeuge - in seinem Buch So grün war die Heide… Die gar nicht so heile Welt im Nachkriegsfilm gekommen. Er befasste sich u.a. mit Klassikern wie Sissi und Grün ist die Heide.
In seiner „Psycho-Geschichte des deutschen Nachkriegsfilms, die zugleich eine Geschichte der jungen Bundesrepublik ist“, erforscht er „die unbewussten Wünsche und Ängste der Menschen in der Adenauerzeit“. Auch Johannes von Moltke (2005) warf einen ganz anderen Blick auf die Filme der 1950er Jahre, besonders auf die Heimatfilme. In seiner grundlegend erneuernden Analyse betrachtet er sie als „nationale Allegorie. […]. [Alle] sind durch eine wiederholte Betonung von Fragen des Raums und des Ortes geprägt“. (as a national allegory. […] [they] are all marked by a recurrent emphasis on questions of space and place.). 2016 bot das Sammelwerk von Claudia Dillmann und Olaf Möller Geliebt und verdrängt: Das Kino der jungen Bundesrepublik Deutschland 1949-1963 weitere Perspektiven. Anhand mehrerer Analysen widerlegen sie viele Klischees und Topoi: Das durchaus vielseitige westdeutsche Kino war nicht nur provinziell, viele Filme konnten erfolgreich exportiert werden, der Begriff ‚Heimat‘ war nicht so starr wie behauptet. Zusammenfassend werden die Filme der 1950er Jahre und frühen 1960er als „[ü]berraschend unverschämt, erotisch, frech, frivol, vulgär, bizarr“ bewertet, „[a]nders als ihr Ruf.“ (Knepperges 2016).
Bibliographie :
AZZOPARDI Michel, Vingt ans dans un tunnel. Le cinéma ouest allemand de 1946 à 1966, Nouvelles Editions Debresse : Paris, 1987
BERGER Stefan, ERIKSONAS Linas, MYCOCK Andrew (Ed.), Narrating the Nation: Representations in History, Media and the Arts, New-York, Oxford: Berghahn Books, 2008
BLIERSBACH Gerhard, So grün war die Heide… Die gar nicht so heile Welt im Nachkriegsfilm (1985), Weinheim und Basel: Beltz, 1989
DILLMANN Claudia, MÖLLER Olaf (Hrsg.), Geliebt und verdrängt: Das Kino der jungen Bundesrepublik Deutschland 1949-1963, Frankfurt am Main: Deutsches Filminstitut, 2016
EISENSCHITZ Bernard, Le Cinéma allemand, 2e édition (1999), Editions Armand Colin, 2008
ELLENBRUCH Peter, „Von wegen „Adenauerkino“. Anmerkungen zur Filmgeschichte der jungen Bundesrepublik“ in literaturkritik.de, 21.11.2016, https://literaturkritik.de/von-wegen-adenauerkino-anmerkungen-zur-filmgeschichte-der-jungen-bundesrepublik,22651.html (27. Juni 2018)
FERRO Marc, Cinéma et histoire (1977), Paris : Gallimard Folio Histoire, 1993
HEIZMANN Jürgen (Hrsg.), Heimatfilm international, Reclam Filmgenres, 2016
HEMBUS Joe, Der deutsche Film kann gar nicht besser sein, Bremen: Schünemann Verlag, 1961
HIRSCHMÜLLER Tobias, „Frauen und Widerstand in westdeutschen Kriegsfilmen der Nachkriegszeit“ in: Hannig Alma, Hirschmüller Tobias (Hrsg.): Heimlich, laut und leise. Frauen im Widerstand gegen den Nationalsozialismus, Bonn [in Bearbeitung]
HIRSCHMÜLLER Tobias, „Friedrich der Große als nationalsozialistische Heldenfigur“ in: Höhne Steffen, Siary Gérard, Wellnitz Philippe (Hrsg.): Helden und Heldenmythen als soziale und kulturelle Konstruktion / Héros et mythes héroïques. Une construction sociale et culturelle. Deutschland, Frankreich und Japan / Allemagne, France, Japon, Leipzig: Leipziger Universitätsverlag (Weimarer Studien zu Kulturpolitik und Kulturökonomie 11), 2016, S. 163–184
HIRSCHMÜLLER Tobias, „Horn, Camilla, Schauspielerin“, in: Frankfurter Personenlexikon (Onlineausgabe), 28.06.2023, https://frankfurter-personenlexikon.de/node/3574
HIRSCHMÜLLER Tobias, „Wegbereiter und Mahner zur Einheit Deutschlands“? Der „Eiserne Kanzler“ und die ersten Jahrzehnte der Bundesrepublik“ in: Raasch Markus u.a. (Hrsg.): Die Deutsche Gesellschaft und der konservative Heroe. Der Bismarckmythos im Wandel der Zeit, Aachen: Shaker Verlag (Berichte aus der Geschichtswissenschaft), 2010, S. 221–257
HÖFIG Willi, Der deutsche Heimatfilm 1947-1960, Stuttgart: Ferdinand Enke Verlag, 1973
KAES Anton, Deutschlandbilder, Die Wiederkehr der Geschichte als Film, München: edition text + kritik, 1987
KASCHUBA Wolfgang (Hrsg.), Der deutsche Heimatfilm, Bildwelten und Weltbilder, Tübingen: Tübinger Vereinigung für Volkskunde e.V., 1989
LUDEWIG Alexandra, Screening Nostalgia. 100 Years of German Heimat Film, Bielefeld: transcript Verlag, 2011
MAASE Kaspar, Grenzenloses Vergnügen: Der Aufstieg der Massenkultur 1850-1970, Frankfurt-am-Main, Fischer Taschenbuch Verlag, 2007
MARTENS Stephan, « L’occidentalisation de l’Allemagne » in DEMESMAY Claire, STARK Hans (Ed.), Qui sont les Allemands ?, Villeneuve d’Ascq : Presses Universitaires du Septentrion, 2006
MOLTKE, Johannes von, No Place Like Home. Locations of Heimat in German Cinema, Oakland: University of California Press, 2005
RIGAUX-PIRASTRU Brigitte, „Bourreaux et victimes ? La difficile identité collective des Allemands au prisme du cinéma germanophone“ in Amnis 18|2019 Le passé dans le présent. Histoire et mémoires, un enjeu essentiel pour les sociétés contemporaines (Europe - Amérique), publié le 10.10.2019, http://journals.openedition.org/amnis/4440
RIGAUX-PIRASTRU Brigitte, „Langue ou "charabia" ? Les particularités linguistiques des expulsés dans le cinéma germanophone (1950-2017)“, in Gerardo Acerenza, Ali Reguigui, Julie Boissonneault (dir.), Tours et contours de la traduction, Sudbury (ON) : Série Monographique en sciences humaines / Human Sciences Monograph Series 26, 2021, p. 167-191
RIGAUX-PIRASTRU Brigitte, „La narration oublieuse : la fuite sans l’expulsion dans le cinéma germanophone in Intercâmbio n° 16, 2024, La Mémoire fermentée : Entre souvenir et imaginaire, https://doi.org/10.21747/0873-366x/int16a2
SCHILLING Jonathan, „Mehr als Heimatfilm, Ruth Leuwerik, „Die Trapp-Familie“ und der Publikumsgeschmack der Adenauer-Zeit“ in Vierteljahrshefte für Zeitgeschichte 1/2023, S. 75-110
TRIMBORN Jürgen, Der deutsche Heimatfilm der fünfziger Jahre, Köln: Teiresias Verlag, 1998
WILHARM Irmgard (Hrsg.), Geschichte in Bildern, Von der Miniatur bis zum Film als historische Quelle, Pfaffenweiler: Centaurus, 1995Miniatur bis zum Film als historische Quelle, Pfaffenweiler: Centaurus, 1995
Jeudi 5 Décembre 2024 | Donnerstag 5. Dezember 2024
UCO Angers - amphi Fauvel
9h00
Accueil | Empfang
9h20
Mot de bienvenue par Mélanie LALLET, directrice de l'équipe de recherche CHUS (Centre Humanités et Sociétés, Faculté des Humanités de l'UCO) | Begrüßung durch Mélanie LALLET, Direktorin der Forschungsgruppe CHUS (Centre Humanités et Sociétés, Humanistische Fakultät der UCO)
9h30
Introduction par Tobias HIRSCHMÜLLER, Andrea MICKE-SERIN et Brigitte RIGAUX-PIRASTRU | Einführung durch Tobias HIRSCHMÜLLER, Andrea MICKE-SERIN et Brigitte RIGAUX-PIRASTRU
Le cinéma ouest-allemand, héritage et mémoire | Das westdeutsche Kino als Erbe und Erinnerung
Modération | Moderation : Brigitte RIGAUX-PIRASTRU (UCO Angers)
9h45
Tobias HIRSCHMÜLLER : « Eine deutsche Selbstreflexion? Die erste Hälfte des 20. Jahrhunderts im Film Hotel Adlon von 1955 »
10h15
Heiner STAHL : « Drehbuchverfassungen. Belastete Produktionsbedingungen und die Nachgeschichten des Nationalsozialismus (1949/50-1963) »
10h40
Discussion | Diskussion
11h00
Pause café | Kaffeepause
11h20
Entretien avec l'actrice Antje GEERK par Tobias HIRSCHMÜLLER | Interview mit der Schauspielerin Antje GEERK durch Tobias HIRSCHMÜLLER
11h50
Yves LABERGE : « Fritz Lang en 1960 : cinéaste allemand, réalisateur américain, ou artiste hybride ? | Für eine neue soziologische Theorie der Interkulturalität: Fritz Lang im Jahr 1960: Deutscher Filmemacher, amerikanischer Regisseur oder Hybrid-Künstler? »
12h15
Discussion | Diskussion
12h45
Déjeuner | Gemeinsames Mittagessen
Le cinéma ouest-allemand, héritage et mémoire (suite) | Das westdeutsche Kino als Erbe und Erinnerung (Fortsetzung)
Modération | Moderation : Andrea MICKE-SERIN
14h00
Jonathan SCHILLING : « Menschliches und Allzumenschliches in Sibirien. Drei westdeutsche Spielfilme über sowjetische Kriegsgefangenenlager »
14h30
Louise DUMAS : « Es geschah am hellichten Tag (Ladislao Vajda, 1958): Verschiebung und Kontinuität der filmischen Motive »
14h55
Discussion | Diskussion
15h15
Pause café | Kaffeepause
15h30
Clément MILLON : « Wenn das Herz spricht : un film international essentiel pour comprendre les enjeux du cinéma allemand des années 1950 | Wenn das Herz spricht: Ein internationaler Film, der ganz besonders die Herausforderungen des westdeutschen Kinos der 1950er Jahre beleuchtet »
15h55
Discussion | Diskussion
16h15
Table ronde Mechthild GILZMER : Film Nacht und Nebel | Podiumsdiskussion Mechthild GILZMER : Film Nacht und Nebel
17h00
Projection du film Das Mädchen Rosemarie | Filmvorführung Das Mädchen Rosemarie
19h30
Dîner au restaurant | Gemeinsames Essen im Restaurant
Vendredi 6 Décembre 2024 | Freitag 6. Dezember 2024
UCO Angers - amphi Fauvel
9h00
Accueil | Empfang
Le cinéma ouest-allemand comme miroir de la société et document d'époque des années 50 | Das westdeutsche Kino als Gesellschaftsspiegel und Zeitdokument der 50er Jahre
Modération | Moderation : Tobias HIRSCHMÜLLER
9h30
Jochen THERMANN : « Blutig ist die Heide »
10h00
Sigrun LEHNERT : « Filme des Wirtschaftswunders im Spiegel der Kino-Wochenschau »
9h25
Discussion | Diskussion
10h45
Pause café | Kaffeepause
11h00
Dorothe MALLI : « Die Immenhof-Filme der 1950er Jahre »
11h30
Brigitte RIGAUX-PIRASTRU : « Ehe- und Familienproblematik in westdeutschen Filmen der 1950er Jahre. Realitätsnah oder eskapistisch? »
11h55
Discussion | Diskussion
12h30
Déjeuner | Gemeinsames Mittagessen
Le cinéma ouest-allemand comme miroir de la société et document d'époque des années 50 (suite) | Das westdeutsche Kino als Gesellschaftsspiegel und Zeitdokument der 50er Jahre (Fortsetzung)
Modération | Moderation : Sophie PARÉ
14h00
Nils-Christian TERP : « Der Generationskonflikt im deutschen Musikfilm der langen 1950er Jahre »
14h30
Miriam BRÄUER-VIERECK et Muriel LORENZ : « Von der (Un-)Sichtbarkeit lesbischer* Liebe in den 1950er Jahren: Mädchen in Uniform (1958) im zeithistorischen Kontext »
15h00
Andrea MICKE-SERIN : « Luise im Kino der 1950er Jahre - wirklich nur „Liebe und Leid“ einer Königin? »
15h25
Discussion | Diskussion
15h45
Mot de la fin | Schlusswort
- Tobias Hirschmüller (Universität Trier, Allemagne)
- Mechthild Gilzmer (Universität des Saarlandes, Allemagne)
- Tobias Hirschmüller (Universität Trier, Allemagne)