Colloque du GER ComEnSS (Communication, Environnement, Science et Société) | GER ComEnSS Colloquium (“Communication, Environment, Science and Society” Study and Research Group)
La Communication environnementale : des racines d’hier aux horizons de demain. Pour la construction épistémologique d’un nouveau champ académique et de pratiques
De nombreux rapports et ressources, à l’échelle locale (Agence régionale de la biodiversité en France), nationale (Office français de la biodiversité, Viginature) ou mondiale (GIEC, IPBES, UICN, WWF1), alertent aujourd’hui sur l’urgence climatique et sur l’effondrement de la biodiversité. On constate que « la nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine - et [que] le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier » (IBPES, 2019)2. Ces sources pointent, entre autres, l’importance des institutions, des gouvernances et des politiques dans la proposition de solutions et de savoirs nouveaux :
« Une action climatique efficace est rendue possible par un engagement politique, une gouvernance à plusieurs niveaux bien alignée, des cadres institutionnels, des lois, des politiques et des stratégies et un accès amélioré au financement et à la technologie. [...] Un développement résilient au changement climatique tire profit de la diversité des connaissances. » (IPCC, 20233).
En filigrane, ces ressources soulignent l’importance des Sciences humaines et sociales concernant les questions environnementales et écologiques, étroitement liées à notre rapport aux savoirs sur ce sujet et à leur construction dans le temps et l’espace. De même, elles font aussi écho à la médiatisation et à la mise en visibilité de formes multiples de mobilisations sur ces enjeux saisis aujourd’hui par les chercheurs (Colloque du GER ComEnSS, 2023).
Sous l’angle des Sciences de l’Information et de la Communication (SIC), et plus spécifiquement de la communication environnementale, l’objectif de ce colloque est d’essayer de comprendre les multiples relations que les sciences, les techniques, les sociétés, leurs discours et leurs récits entretiennent « dans la complexité de leurs époques et de leurs objets » (Coutellec, 2015). Il s’agit de mettre en discussion les sciences mais aussi les savoirs qui nourrissent et constituent le champ (pluri)disciplinaire de la communication environnementale, sans oublier son caractère pluriel et poreux à laquelle s’adosse nécessairement une réflexion d’ordre éthique et philosophique.
De nombreux travaux inscrits dans le champ des SIC francophones ont ainsi montré l’importance de cette dynamique de recherche et de ce courant dans notre discipline et ses liens avec d’autres courants majeurs (CPDIRSIC, 2019). Ainsi, le travail effectué par Andrea Catellani, Céline Pascual Espuny, Pudens Malibabo Lavu et Béatrice Jalenques Vigouroux (2019) dresse un état des lieux des travaux menés en communication environnementale. De même, dans un effort d’épistémisation des SIC, soulignons également l’apport majeur des travaux initiaux de Françoise Bernard à partir du concept d’Anthropocène4 pour « explorer les questions des interrelations » entre techniques, cultures, sciences et sociétés élargies à la nature, et, dès lors, dépasser « les catégories de l’anthropocentrisme, du technocentrisme et du naturocentrisme » (Bernard, 2018).
Si la communication environnementale prend ses origines occidentales outre-Atlantique, toute une littérature apparaît en France dès les années 70 (Boillot Grenon, 2015). En effet, pointons des textes précurseurs avec un fort retentissement comme Almanach d'un comté des sables publié en 1949 par Aldo Leopold, Silent Spring de Rachel Carson publié en 1962 ou celui de J. Baird Callicott qui publie en 1989 un recueil d'essais In Defense of the Land Ethic. Mais depuis quelques décennies, force est de constater qu’avec la montée en puissance de discours et de récits sur la question « environnementale » et « écologique » dans l’espace public (Catellani & Errecart, 2023), la communication environnementale est à la fois un champ de recherche académique et un espace de pratiques en plein essor (Vigneron et Francisco, 1996 ; Kane, 2016) et qu’il convient d’interroger. Enfin, mentionnons d’autres voix qui se font également de plus en plus visibles dans les espaces médiatiques en Occident sur les enjeux et problématiques environnementaux et qui croisent d’autres interrogations propres aux dynamiques éthiques, politiques et philosophiques de la communication : citons, par exemple, la publication de l’ouvrage Plurivers. Un dictionnaire du post-développement publié en 2022 ; Restons vivantes. Femmes, écologie et lutte pour la survie publiée en 1988 puis réédité en 2010 ou, plus récemment, Mémoires terrestres sorti en 2023 de l'écrivaine et militante Vandana Shiva.
Ces réseaux de chercheurs et de penseurs mettent en mots, en images, ou en sons ces défis inédits appelant à définir ou à redéfinir leurs objets d’étude. Dans cette perspective, ils invitent à une attention concernant la construction des savoirs, conduisant à une nécessaire critique épistémologique. Soulignons, par exemple, le besoin de mettre en discussion certaines conceptions, comme celle qui oppose « Nature » et « Cultures » en Occident, héritière du siècle des Lumières (Lévi-Strauss, 1962 ; Descola, 2005, 2021 ; Martin, 2016, 2022 ; Stépanoff, 2021, 2022). Par conséquent, comment les concepts, les terrains, les dispositifs scientifiques et les connaissances qui en résultent mettent au jour la réalité d’un regard, d’une vision sur le monde, d'une écologie des relations, des subjectivités ou encore d'intentionnalités ? Ainsi, les défis auxquelles les SIC, et notamment la communication environnementale et les champs disciplinaires qui les traversent, soulèvent « des interrogations critiques et réflexives » (Babou, 2017) sur le fond comme sur la forme de ces connaissances diverses et variées. En empruntant les mots de l’anthropologue Nastassja Martin, il y a une nécessité « de faire résonner deux formes : la description fine des situations vécues, et l’analyse passant souvent par la construction d’un édifice intellectuel pour les comprendre. » (Martin, 2021)
Au-delà d’une simple investigation des origines et de l’institutionnalisation historique et sociale de ce champ de recherche, il nous semble opportun d’examiner et de questionner, à ce stade de son développement, la dimension épistémologique de la communication environnementale, c’est-à-dire « la manière dont les connaissances scientifiques sont acquises et validées » (Ibekwe-Sanjuan et Durampart, 2018). Rendre explicites les théories épistémologiques sous-jacentes aux travaux développés dans une discipline permet d’en apprécier les connaissances produites et leurs complexités (Ibid.). Ces éléments résonnent par ailleurs avec les enjeux épistémologiques du passage de l’objet concret à l’objet scientifique (Davallon, 2004) « communication environnementale », c’est-à-dire ce qui fait sa spécificité au sein des SIC tout en nourrissant à son tour ces dernières d’« objets » nouveaux à même de « construire » des pratiques, des dynamiques, des médiations et des savoirs nouveaux.
1 GIEC : Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat ; IPBES : Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques ; UICN : Union internationale pour la conservation de la nature ; WWF : World Wildlife Fund
2 Site internet ipbes.net : https://www.ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr (consultation le 24/06/2024)
3 Site internet ipcc.ch (IPCC : Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) : https://www.ipcc.ch/report/ar6/syr/resources/spm-headline-statements/ (consultation le 24/06/2024).
4 En février 2000, à l’occasion d’un congrès organisé à Cuernavaca, au Mexique, par le Programme international géosphère-biosphère (IGBP), le Néerlandais Paul Crutzen, connu pour ses travaux sur la couche d’ozone atmosphérique qui lui ont valu le prix Nobel de chimie, proposait de prendre acte de ce que l’Holocène avait pris fin et que nous étions entrés dans une nouvelle époque géologique : l’Anthropocène. MAGNY Michel, « Introduction », dans : Michel Magny éd., L'Anthropocène. Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, « Que sais-je ? », 2024, p. 3-5.
Environmental Communication: from Yesterday's Roots to Tomorrow's Horizons. For an epistemological construction of a new academic field and practice
Numerous reports and resources, on a local (Regional Biodiversity Agency in France), national (French Biodiversity Office, Viginature) or global (IPCC, IPBES, IUCN, WWF1) scale, are now warning of the climate emergency and the collapse of biodiversity. We thus observe that "nature is declining globally at a rate unprecedented in human history - and [that] the rate of species extinction is accelerating, already having serious effects on human populations worldwide" (IPBES, 2019, translation ours)2. These sources highlight, among other things, the importance of institutions, governance and policies in the proposals for solutions and new knowledges:
Effective climate action is made possible by political commitment, well-aligned multi-level governance, institutional frameworks, laws, policies and strategies, and improved access to finance and technology … Climate-resilient development benefits from the diversity of knowledge (IPCC, 2023, translation ours)3.
Such sources also underline the importance of the Humanities and Social Sciences when it comes to environmental and ecological issues, which are closely linked to our relationship with knowledge on this subject and its construction in time and space. Similarly, they also echo the media coverage and visibility of the many forms of mobilization on these issues that are now being grasped by researchers (GER ComEnSS Colloquium, 2023).
From the perspective of Communication and Information Sciences (CIS), and more specifically Environmental Communication, the aim of this colloquium is to try understanding the multiple relationships that science, technology, society, their discourses, and their narratives "in the complexity of their times and their objects" (Coutellec, 2015, translation ours). The aim is to discuss the sciences, but also the knowledge that nourishes and constitutes the (multi)disciplinary field of Environmental Communication, without forgetting the plural and porous nature of this field, which is necessarily underpinned by ethical and philosophical reflections.
Numerous scholarly works in French-language CIS have already shown the importance of this research dynamics and such current of thought in our discipline and its links with other major currents (CPDIRSIC, 2019) Thus, the work done by Andrea Catellani, Céline Pascual Espuny, Pudens Malibabo Lavu and Béatrice Jalenques Vigouroux (2019), which takes stock of the scholarship within the study of Environmental Communication. Likewise, in an effort to epistemize Communication and Information Sciences, we should also highlight the major contribution of Françoise Bernard's initial work, based on the concept of the Anthropocene4, to "explore the questions of interrelations" among techniques, cultures, sciences and societies extended to nature, and thus to go beyond "the categories of anthropocentrism, technocentrism and naturocentrism" (Bernard, 2018, translation ours).
Although environmental communication originated in the West, a whole literature appeared in France in the 1970s (Boillot Grenon, 2015). However, we should not forget the precursory texts such as Aldo Leopold's A Sand County Almanac published in 1949, Rachel Carson's Silent Spring published in 1962 or J. Baird Callicott's collection of essays In Defense of the Land Ethic published in 1989. Over the last few decades, however, it has become clear that with the rise of discourses and narratives on 'environmental' and 'ecological' issues in the public arena (Catellani & Errecart, 2023), Environmental Communication is both a field of academic research and a burgeoning area of practice (Vigneron and Francisco, 1996; Kane, 2016) that needs to be examined. Finally, there are other voices that are also becoming increasingly visible in the Western media on environmental issues and problems, and which intersect with other questions specific to the ethical, political and philosophical dynamics of communication. One can cite, for example, the publication of Pluriverse. A Post-Development Dictionary in 2019; Staying Alive: Women, Ecology, and Development, published in 1988 and republished in 2010 or, more recently, Terra Viva: My Life in a Biodiversity of Movements, published in 2022 by writer and activist Vandana Shiva.
These networks of researchers and thinkers have put into words, images, and sounds these new challenges that call for their objects of study to be defined or redefined. From this perspective, they invite attention to the construction of knowledge, leading to a necessary epistemological critique. For example, there is a need to question certain conceptions (such as those which oppose Nature and Culture in the West, inherited from the Enlightenment (Lévi-Strauss, 1962; Descola, 2005, 2021; Martin, 2016, 2022; Stépanoff, 2021, 2022). How, then, do the resulting concepts, fields, scientific devices and knowledge bring to light the reality of a view, a vision of the world, an ecology of relationships, subjectivities, and intentionalities? Thus, the challenges facing CIS, and in particular, Environmental Communication and the disciplinary fields that intersect with them, raise "critical and reflexive questions" (Babou, 2017, translation ours) about the substance as well as the form of diverse and varied knowledge. In the words of anthropologist Nastassja Martin, there is a need "to make two forms resonate: the detailed description of situations experienced, and the analysis often involving the construction of an intellectual edifice to understand them" (Martin, 2021, translation ours).
Beyond a simple investigation of the origins and historical and social institutionalization of this field of research, it seems appropriate to examine and question, at this stage of its development, the epistemological dimension of Environmental Communication, i.e. "the way in which scientific knowledge is acquired and validated" (Ibekwe-Sanjuan & Durampart, 2018, translation ours). Making explicit the underlying epistemological theories developed in works within a discipline thus makes it possible to appreciate the knowledge produced, as well as its complexities (Ibid.). These elements also resonate with the epistemological issues at stake in the transition from the concrete object to the scientific object (Davallon, 2004) of "environmental communication", i.e. what makes it specific within CIS, while in turn nourishing the latter with new "objects" capable of "constructing" new practices, dynamics, mediations and knowledge.
1 IPCC: Intergovernmental Panel on Climate Change; IPBES: Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services; IUCN: Internationale Union for the Conservation of Nature; WWF: World Wildlife Fund
2 See https://www.ipbes.net/news/Media-Release-Global-Assessment-Fr (consulted on 24/06/2024)
3 See IPCC website : https://www.ipcc.ch/report/ar6/syr/resources/spm-headline-statements/ (consulted on 24/06/2024)
4 In February 2000, at a congress organised in Cuernavaca, Mexico, by the International Geosphere-Biosphere Programme (IGBP), the Dutchman Paul Crutzen, known for his work on the atmospheric ozone layer for which he was awarded the Nobel Prize in Chemistry, proposed that we take note of the fact that the Holocene had come to an end and that we had entered a new geological epoch: the Anthropocene. MAGNY Michel, "Introduction", in: Michel Magny ed, L'Anthropocène. Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, "Que sais-je?", 2024, p. 3-5.
Entrée libre | Free admission
Vous pouvez suivre la conférence plénière du 12 Décembre sur Teams : LIEN | You can follow the December 12 plenary conference on Teams: LINK
Vous pouvez suivre l'Atelier 1 du 12 Décembre sur Teams : LIEN | You can follow the December 12 Workshop 1 on Teams: LINK
Vous pouvez suivre l'Atelier 2 du 12 Décembre sur Teams : LIEN | You can follow the December 12 Workshop 2 on Teams: LINK
Vous pouvez suivre l'Atelier 1 du 13 Décembre sur Teams : LIEN | You can follow the December 13 Workshop 1 on Teams: LINK
Vous pouvez suivre l'Atelier 2 du 13 Décembre sur Teams : LIEN | You can follow the December 13 Workshop 2 on Teams: LINK
Vous pouvez suivre la conférence plénière du 13 Décembre sur Teams : LIEN | You can follow the December 13 plenary conference on Teams: LINK
Les membres du GER peuvent participer à l'AG via Teams : LIEN | GER ComEnSS members can attend the General Meeting via Teams: LINK
Jeudi 12 Décembre 2024 | Thursday, December 12, 2024
UCo Angers - amphi Bedouelle
9h00
Accueil café | Welcome coffee
9h30
Mot d'ouverture par Mihaela DRAMBA (Doyenne de la Faculté des Humanités de l'UCO) | Opening by Mihaela DRAMBA (Dean of the Faculty of Humanities at UCO)
10h15
UCO Angers - amphi Bedouelle
Atelier 1 : Interroger les méthodes et les concepts académiques en communication environnementale | Workshop 1: Questioning academic methods and concepts in environmental communication
Sarah ATTIA (Université de Poitiers) : « Création d'une organisation territoriale autour des problématiques de durabilité : un questionnement par la Communication Environnementale Constitutive »
Joseph GOTTE (Université Paris-Est Créteil) : « Intégrer les déterminants biophysiques aux conditions de félicité des discours relatifs à l'environnement »
Thomas HOANG (UCO Angers) : « Michel Serres's Ecology of Knowledge: a New Paradigm for "Environmental Communication" Field ? »
Kyle CONWAY (Université d'Ottawa, Canada) : « Interpreting the Fracked Landscape and Epistemological Implications of Text Mining »
Atelier accessible via Teams : LIEN | Workshop accessible via Teams: LINK
UCO Angers - salle IC101
Atelier 2 : Faire connaître autrement : communiquer, sensibiliser sur les enjeux environnementaux | Workshop 2: A new way to promote: communicating and raising awareness of environmental issues
Andrea CATELLANI (Université catholique de Louvain, Belgique) et Yuliya SAMOFALOVA (Université catholique de Louvain, Belgique) : « Communication sur les obstacles à la transition énergétique sur Instagram : une étude de cas transdisciplinaire auprès de leaders d'opinion belges et français »
Stéphanie MARTIN-VAVASSEUR (Académie du journalisme et des médias, Université de Neuchâtel, Suisse) : « La perception des entrepreneurs à impact sur leur communication »
Cédric BOUDJEMA (Université Paris 8) : « L'éducation muséale en ligne à l'environnement à travers le jeu et au prisme des philosophies de l'éducation environnementale »
Saizi Salim KATETE KIMU (North-West University, Afrique du Sud) et Abiodun SALAWU (North-West University, Afrique du Sud) : « The Rôle of Indigenous Communication Systems in Environmental Campaigns: A Case of Mwima and Chitsa Villages in Malawi »
Atelier accessible via Teams : LIEN | Workshop accessible via Teams: LINK
12h30
Déjeuner | Lunch
UCO Angers - amphi Bedouelle
14h00
Conférence de John DURHAM PETERS (Université de Yale, Etats-Unis) | Lecture by John DURHAM PETERS (Yale University, USA) : « Infrastructures of Being: Reflections on Elemental Media »
Conférence sur Teams : LIEN | Lecture on Teams: LINK
15h00
Des voix et des savoirs en contestation | Contested voices and knowledge
Anicet BASSILUA (Université de Liège, Belgique) et Bénédicte TABI TABI (Université de Kinshasa, République démocratique du Congo) : « Épistémologie sémiotique dans l’analyse de la gestion de la communication environnementale : enquête dans les aires protégées de l’Afrique centrale »
Anje MÜLLER GJESDAL (Østfold University College, Norvège) : « Le crime environnemental – un objet-frontière pour les discours environnementaux ? »
Aya BOUBEL (Sciences Po Bordeaux) : « Les catégories de migrants climatiques à l'épreuve du transfert entre science et politique ? »
Fabien COLOMBO (Université Bordeaux-Montaigne) : « L'interdisciplinarité en Anthropocène : origines, controverses et horizons d'un nouveau paradigme écologique »
16h15
Pause café | Coffee break
16h30
UCO Angers - Maison des chercheurs (salle IB108)
AG du GER ComEnSS (réservé aux membres du GER) | General Meeting of GER ComEnSS (for GER ComEnSS members only)
AG accessible via Teams : LIEN | General Meeting accessible via Teams: LINK
UCO Angers - amphi Bedouelle
Visite commentée des tapisseries de La Pintière | Guided tour of the La Pintière tapestries
Angers - Centre-ville
20h00
Dîner au restaurant La Brasserie du Ralliement (7 place du Ralliement, 49100 Angers) | Dinner in restaurant La Brasserie du Ralliement (7 place du Ralliement, 49100 Angers)
Vendredi 13 Décembre 2024 | Friday, December 13, 2024
UCO Angers - amphi Bedouelle
9h30
Accueil café | Welcome coffee
10h15
UCO Angers - amphi Bedouelle
Atelier 1 : Développer une écologie sensible | Workshop 1: Develop a sensitive ecology
Bi Zamblé Mathieu TRA (Université de Franche-Comté) : « Quand l'art et la vie se fondent : l'émergence d'une éco-esthétique »
Pauline CAMPESATO (Université Nice Côte d’Azur) : « Est-ce que l'analyse de nos relations et de notre sensibilité au monde pourrait nous guider dans l'exploration d'un chemin vers une habitation poétique de la Terre ? »
Nataly BOTERO (Université Paris-Panthéon-Assas) et Marine SIGUIER (Université du Havre) : « Dénaturaliser la nature ? Réflexion sur les apports de la sémiotique aux questions écologiques »
Nicole PIGNIER (Université de Limoges) : « Communiquer en sujets ambiants »
Atelier accessible via Teams : LIEN | Workshop accessible via Teams: LINK
UCO Angers - salle IC101
Atelier 2 : Appréhender d'autres voix humaines et non-humaines | Workshop 2: Understanding other human and non-human voices
Céline PASCUAL ESPUNY (Aix-Marseille Université) : « Du colibri à Gaïa, le pouvoir des légendes indigènes dans la construction socio-sémiotique de l'imaginaire écologique français : une histoire qui revisite les rapports au vivant »
Mikkel FUGL ESKJAER (Aalborg University, Danemark) : « Past and Present horizons: The Evolving nature of Environmental communication »
Amélie COULBAUT-LAZZARINI (Université Grenoble-Alpes) et Frédéric COUSTON (Université de Nice-Sophia Antipolis) : « Elargir le champ de la communication environnementale pour enraciner un paradigme »
Céline HERVÉ-BAZIN (Art'Com/Com'Sup, EDVANTIS) : « Mana-Medium. The hypermediatic body's contribution to environmental communication paradigms and epistemology »
Atelier accessible via Teams : LIEN | Workshop accessible via Teams: LINK
12h15
Déjeuner | Lunch
UCO Angers - amphi Bedouelle
14h00
Conférence de Ian Harvey CLAROS (Ateneo de Manila University, Philippines) | Lecture by Ian Harvey CLAROS (Ateneo de Manila University, Philippines) : « Podcasting Typhoon Haiyan: Epistemologies from the Ground Zero and the Global South »
Conférence sur Teams : LIEN | Lecture on Teams: LINK
15h00
Clôture (bilan-résumé) | Closing (summary-balance sheet)
- Andrea Catellani (Université catholique de Louvain, Belgique)
- Amélie Coulbaut-Lazzarini (Université de Grenoble)
- Frédéric Couston (Université de Nice Sophia Antipolis - Université Côte d'Azur)
- Anne Gagnebien (Université de Toulon)
- Emilie Kohlmann (IUT2 Grenoble)
- Céline Pascual-Espuny (Aix Marseille Université)
- Nicole Pignier (Université de Limoges)
- Emilie Remond (Université de Poitiers)