Clémentine Labbé

Clémentine Labbé

Ecotoxicologie des microplastiques d'origine continentale le long du continuum sol-milieu aquatique.

La production mondiale de plastiques ne cesse d’augmenter depuis les années 1950 et a atteint 390,7 millions de tonnes par an en 2021 (« Plastics - the facts 2022 », s. d.). Cette production exponentielle combinée à une gestion limitée de leur fin de vie conduit à une pollution croissante des milieux terrestres, marins et d’eau douce (Borrelle et al., 2020; Horton et al., 2017; Lebreton & Andrady, 2019). Dans l’environnement, ces déchets plastiques peuvent se fragmenter en microplastiques (MP, particules de plastiques < 5mm) sous l’action du vent, des UV, de l’eau ou des microorganismes (Andrady, 2017; Kale et al., 2015). Bien que présents dans tous les compartiments, la majorité des études se sont concentrées sur la caractérisation et l’impact des MP dans le milieu marin. Cependant, les milieux terrestres et d’eau douce sont considérés comme des milieux sources et des voies de transport pour les MP vers l’océan (Horton et al., 2017).  

Cette thèse s’intéresse à l’impact de MP d’origine continentale (issus de l’agriculture ou provenant de macrodéchets plastiques) sur deux espèces représentatives du continuum sol/milieu aquatique :

• Scrobicularia plana, un bivalve endo-benthique vivant dans le sédiment des zones estuariennes et côtières (Santos et al., 2011)
• Caenorhabditis elegans, un nématode vivant dans les eaux interstitielles du sol (Bhagat et al., 2021).  

École doctorale : VAAME (VEGETAL, ANIMAL, ALIMENT, MER, ENVIRONNEMENT) - Collège doctoral Pays de la Loire