TRAMé(e)S : Tissages, Représentations, Arts et MétissageS
TRAMé(e)S : Tissages, Représentations, Arts et MétissageS
Projet UCO | Projet classique
En partenariat avec Ecole supérieure d'art et de design Angers, Institut national d'histoire de l'art, Frac des Pays de la Loire, Musées d’Angers, Conservation départementale du patrimoine Maine-et-Loire, Institut des textes et manuscrits modernes
Pratique résolument hybride, passant d’artisanat à art modeste voire bricolage, l’art textile, en raison de son histoire particulière sur le territoire est un sujet particulièrement porteur d’actualité . Travailler les questions de métissages (art majeur/mineur – représentations artistiques/populaires – créolisations et genres dans la création – regards croisés médiéval/contemporain …) se pense comme une mise en abîme du propre métissage théorique et méthodologique de notre équipe de recherche. Les « travaux d’aiguilles » se veulent un carrefour des productions et actions protéiformes engagées sur trois ans par TRAMé(e)S, équipe riche de la singularité des membres qui la compose.
En partenariat avec Ecole supérieure d'art et de design Angers, Institut national d'histoire de l'art, Frac des Pays de la Loire, Musées d’Angers, Conservation départementale du patrimoine Maine-et-Loire, Institut des textes et manuscrits modernes
Pratique résolument hybride, passant d’artisanat à art modeste voire bricolage, l’art textile, en raison de son histoire particulière sur le territoire est un sujet particulièrement porteur d’actualité . Travailler les questions de métissages (art majeur/mineur – représentations artistiques/populaires – créolisations et genres dans la création – regards croisés médiéval/contemporain …) se pense comme une mise en abîme du propre métissage théorique et méthodologique de notre équipe de recherche. Les « travaux d’aiguilles » se veulent un carrefour des productions et actions protéiformes engagées sur trois ans par TRAMé(e)S, équipe riche de la singularité des membres qui la compose.
TRAMé(e)S : Tissages, Représentations, Arts et MétissageS
Si au début du 20ème siècle, ce qu’on appelle les « travaux d’aiguilles » – regroupant tricot, tissage, couture etc. – gagne en visibilité dans le monde de l’art, souvent réinvesti par les femmes artistes dans des champs undergrounds ou militants dans les années 1970, il n’en demeure pas moins que ces pratiques anciennes charrient certaines problématiques et enjeux équivalents à l’époque médiévale avec, parmi d’autres, la figure de la lissière. Effacée par l’anonymat, cette dernière et ses productions méritent d’être examinées contextuellement et par le prisme des avancées théoriques contemporaines pouvant permettre des relectures sur les séparations trop rigides existantes entre artisanat/art, domestique/public. Choisir Angers comme point de départ de cette recherche transpériode et transdisciplinaire n’est pas anodin. En 1986, la ville, pleinement consciente de son héritage mais aussi des potentialités plastiques de la tapisserie, se dote du musée Jean Lurçat et de la Tapisserie contemporaine se voulant, avec l’oeuvre gigantesque de Jean Lurçat (installée depuis 1967 dans l’hôpital Saint-Jean) pensée en écho à la tapisserie de l’Apocalypse, un trait d’union entre le Moyen-Âge et la période contemporaine.
Dans le cadre du cinquantenaire de la mort de Jean Lurçat, la ville passe commande à l’artiste irlandaise, Claire Morgan qui, dans le sillon de ces deux apocalypses, propose une installation discutant de l’ère anthropocène : Plenty More Fish in the Sea (2016). Entre ces trois jalons, d’autres histoires se trament sur le territoire angevin comme celle de la Nouvelle Tapisserie ou Fiber Art et des ateliers expérimentaux qui soufflent sur les années 1960. Le Festival d’Anjou même, présentait à la fin de ces années des ateliers textiles, liant ainsi spectacle vivant et création textile. Dans le même temps, en 1966, était créée la première section Tapisserie à l’École des Beaux-Arts d’Angers inaugurant deux ans plus tard la promotion d’artistes locaux utilisant le textile comme médium artistique.
Pratique résolument hybride, passant d’artisanat à art modeste voire bricolage, l’art textile, en raison de son histoire particulière sur le territoire est, dans une université promouvant les recherches collectives et pluridisciplinaires, un sujet particulièrement porteur d’actualité dont il nous semble urgent de se saisir. Ainsi, travailler les questions de métissages (art majeur/mineur – représentations artistiques/populaires – créolisations et genres dans la création – regards croisés médiéval/contemporain …) se pense comme une mise en abîme du propre métissage théorique et méthodologique de notre équipe de recherche.
Les « travaux d’aiguilles » se veulent un carrefour des productions et actions protéiformes engagées sur trois ans par TRAMé(e)S, équipe riche de la singularité des membres qui la compose. Ces jalons du projet sont organisés suivant trois étapes :
- Initier un groupe de recherche plurisdisciplinaire et trans-période à l’UCO discutant et travaillant les questions sur l’art textile et ses représentations en lien étroit avec les institutions et acteurs angevins historiquement témoins et/ou initiateurs de son déploiement dans la ville.
- Créer un corpus solide de recherche et de productions pour prendre part aux échanges nationaux et internationaux sur la problématique avec, parmi d’autres, les terrains anglo-saxons et germaniques (mais les pays d’Afrique du Nord ne sont pas exclus) où la séparation art/artisanat est moins saillante voire inexistante.
- Se saisir, par les échanges, lectures et travaux, des nouveautés théoriques et méthodologiques apportées par les échanges pluridisciplinaires et nos collègues étrangers pour porter un regard critique et inédit sur les productions textiles en Anjou, entre autres (apport des Studies, projet européen New Bauhaus, prise en compte des productions et pensées extra-occidentales, par ex.).
Actualités
Séminaire de recherche TRAMé(e)S
Séminaire organisé par l'équipe de recherche CHUS (Faculté des Humanités) dans le cadre du projet de recherche UCO « TRAMé(e)S ».