CC : Sens et enjeux de la condition corporelle. Perspectives philosophiques et théologiques
CC : Sens et enjeux de la condition corporelle. Perspectives philosophiques et théologiques
Projet UCO | Projet classique
La condition corporelle est ce qui manifeste le plus fondamentalement notre dépendance à l’égard de l’écosystème biologique et humain, relationnel, familial, social et politique. Le projet CC a pour objectif de faire un nouvel état des lieux du sens de la condition corporelle pour envisager avec sérénité les défis anthropologiques, sociétaux, culturels et écologiques à venir. L’équipe du projet étudiera également la pertinence de la réalisation d’un Vocabulaire théologique du corps.
La condition corporelle est ce qui manifeste le plus fondamentalement notre dépendance à l’égard de l’écosystème biologique et humain, relationnel, familial, social et politique. Le projet CC a pour objectif de faire un nouvel état des lieux du sens de la condition corporelle pour envisager avec sérénité les défis anthropologiques, sociétaux, culturels et écologiques à venir. L’équipe du projet étudiera également la pertinence de la réalisation d’un Vocabulaire théologique du corps.
CC : Sens et enjeux de la condition corporelle. Perspectives philosophiques et théologiques
Contexte
Les mutations sociales et sociétales de ces cinquante dernières années ont mis le corps au cœur des enjeux et des débats. Quel est le sens de la condition corporelle ? Est-elle ce qui caractérise fondamentalement une personne humaine dans son intégralité et sa pleine intégrité ? Le corps est-il un simple matériau sans signification propre, pouvant le cas échéant faire l’objet de déconstruction, de manipulation et de transformation affectant sa constitution originelle et naturelle ? Le corps est-il voué à n’être qu’un conglomérat neutre de cellules réassignables à souhait ? Est-il possible au contraire d’en saisir l’unité, d’en accueillir et d’en comprendre les significations ? La condition corporelle est ce qui manifeste le plus fondamentalement notre dépendance à l’égard de l’écosystème biologique et humain, relationnel, familial, social et politique. Elle donne à voir notre principal lieu de vulnérabilité, celui d’être un corps personnel, le corps d’une personne inaliénable, liée à d’autres personnes inaliénables. C’est en effet en raison de sa condition corporelle propre que l’être humain expérimente sensations et plaisir mais aussi limite et contingence, pâtir, passions, souffrances et maux, et ultimement la mort qui vient interroger avec une radicalité certaine le sens de son existence.
La question du sens du corps, et même ce que l’on peut convenir d’appeler le problème du sens de la condition corporelle habite l’humanité depuis les origines car l’être vivant aspire à vivre et cherche continûment à dépasser les limites de sa condition mortelle. C’est l’une des principales quêtes de certains mouvements transhumanistes. Le christianisme et sa longue tradition de pensée a montré que corps et âme, que corps et esprit sont irréductiblement liés dans la nature humaine par la promotion de la notion de personne qui en constitue l’unité dynamique. Il a professé l’existence d’une vie après la mort. Profession qu’il partage avec de nombreuses traditions philosophiques et religieuses à une notable exception près. En effet à la différence d’autres traditions, il professe la résurrection de la chair ouvrant la voie à la transfiguration du corps personnel. Reprendre à frais nouveaux cette tradition dans une rigoureuse perspective pluridisciplinaire à la fois philosophique, phénoménologique et théologique pourrait apporter un éclairage inédit, promouvoir et alimenter un nouveau, légitime et nécessaire débat d’idées qui constitue l’essence même de l’Université.
Objectifs
Au terme de trois années, il est prévu de faire un nouvel état des lieux du sens de la condition corporelle pour envisager avec sérénité les défis anthropologiques, sociétaux, culturels et écologiques à venir. Un colloque international suivi d’une publication des actes pourra constituer un nouvel outil de travail destiné au politique, au corps médical, aux enseignants et aux éducateurs, etc. L’équipe étudiera également la pertinence de la réalisation d’un Vocabulaire théologique du corps, entreprise qui exigera un élargissement des collaborateurs et un délai plus important (au moins 5 années). Le projet entend promouvoir également des contributions personnelles de ses différents acteurs dans des colloques et séminaires portant sur un axe similaire ou connexe à celui qui est ici présenté.
Méthodes
Constitution d’une équipe Teams. Première rencontre. Répartition des tâches. Séminaire interdisciplinaire mensuel d’une heure et demi en bi-modalité. Journée d’étude en juin au terme de chacune des deux premières années. Pour l’essentiel, il conviendra de rassembler une documentation à la fois historique et prospective pouvant faire état précisément de la place qu’occupe la condition corporelle comme une dimension fondamentale de la condition humaine. Ce programme cherchera par un travail d’anthropologies comparatives à évaluer la portée de chacune d’elles de façon à permettre à chaque citoyen d’effectuer les choix que devrait encourager la recherche du bien commun.
Perspectives
Reprendre à frais nouveaux les traditions philosophiques et théologiques qui constituèrent la nature de l’humanisme qui forgea les démocraties occidentales. Donner les moyens à la Faculté de théologie de l’UCO, avec ses ressources propres, de contribuer à la commune recherche du vrai, du bien et du beau dans un dialogue ouvert, pacifié et exigeant avec les autres Facultés de notre établissement.
Actualités
Lire le corps comme un livre ouvert
Journée d'étude de l'équipe de recherche La Bible et ses lectures (Faculté de Théologie).